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Peterhansel : "C'était nécessaire de piloter avec une bonne vitesse"

S'il a repris la deuxième place à Nasser Al-Attiyah et semble en bonne voie pour assurer un doublé Peugeot, Stéphane Peterhansel a conscience qu'un éventuel retour du Qatari n'est pas encore à exclure.

#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret

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A.S.O.

Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
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Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport

Depuis sa mésaventure samedi dernier, lors de la première journée de l'étape marathon reliant La Paz à Uyuni, lors de laquelle il a perdu près de deux heures et pour ainsi dire perdu tout espoir de remporter un troisième Dakar de suite avec Peugeot, le principal objectif de Stéphane Peterhansel a été de remonter sur Nasser Al-Attiyah pour assurer un doublé à la marque au lion.

Et force est de constater que le Français réussit pour le moment sa mission, après avoir repris le dessus sur le Qatari dès la dixième étape, mardi. Mais celui qui a remporté le Dakar à 13 reprises le sait bien : il va devoir encore cravacher pour préserver sa place de dauphin, tout en se maintenant à l'écart de la moindre bévue qui serait particulièrement dommageable alors qu'il ne reste qu'un peu plus de 24 heures dans cette 40e édition de la classique du rallye-raid.

Alors, même s'il s'est incliné hier sur la 12e étape entre Chilecito et San Juan face au pilote Toyota, Peterhansel se montre philosophe et estime que la perte de trois minutes sur son adversaire n'est qu'un moindre mal si on considère la situation globale. "C'était nécessaire de piloter avec une bonne vitesse, car je n'avais que 24 minutes d'avance sur Nasser Al-Attiyah, et vous ne savez jamais ce qu'il peut se passer. La vitesse était bonne, mais celle de Ten Brinke aussi : il a ouvert la route et il était rapide. Cela a été une bonne journée, nous avons bien géré."

La victoire, un objectif désormais inatteignable à la régulière

Sauf nouveau rebondissement, le natif de Haute-Saône a tiré un trait sur ses chances de troisième victoire consécutive avec Peugeot en Amérique du Sud – un état d'esprit compréhensible au vu de l'écart le séparant de Carlos Sainz, proche de trois quarts d'heure.

Car si le programme du 3008DKR a été particulièrement fructueux pour le Français, il n'en a pas été de même pour son coéquipier espagnol, qui a multiplié les déconvenues depuis 2015, mais qui est en passe de se voir récompensé de ses efforts cette année. "Je suis vraiment très content pour Carlos car ces trois dernières années il a vraiment été malheureux", souligne-t-il ainsi. "Depuis quatre ans il a fait un très bon boulot pour l'équipe, donc si maintenant il est capable de gagner, c'est vraiment bien pour lui."

La deuxième place, Peterhansel assure qu'il s'en satisfera sans souci, déjà bien heureux d'être encore en course après avoir fortement endommagé l'arrière de sa Peugeot le week-end dernier. "Au final nous avons fait une très grosse erreur, alors que Carlos a fait une course parfaite, du très bon boulot", reprend-il. "Au final, si nous finissons deuxième avec ce qui s'est passé sur l'étape marathon, c'est bien mieux que ce à quoi nous nous attendions, parce que nous nous sommes arrêtés près de deux heures, et à la fin nous finissons deuxième, ce n'est vraiment pas si mal."

Le départ de la 13e étape reliant San Juan à Córdoba sera donné à 12h56 heure française, et comportera 368 km de parcours chronométré. Un tracé qui devrait encore donner du fil à retordre aux concurrents, les dunes et le fesh-fesh étant de nouveau de la partie. 

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