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Peterhansel a perdu plusieurs minutes "bêtement"

Toujours leader du classement général, le pilote Peugeot n'a pourtant pas connu une journée facile mardi, pour ce qu'il a considéré comme l'étape la plus difficile du rallye jusque-là.

#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel

Photo de: Peugeot Sport

#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#306 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#306 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#306 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz

"On a bien géré la situation." Tels ont été les premiers mots de Stéphane Peterhansel face aux micros qui se levaient devant lui une fois rentré au bivouac. Celui qui se trouve plus que jamais en position de remporter une 14e victoire sur le Dakar a conservé sa position de tête au général, même s'il a concédé un peu plus de trois minutes à l'un de ses équipiers, Sébastien Loeb.

Tout avait pourtant bien commencé lors du départ à quatre pour lequel il retrouvait les deux autres 3008 DKR Maxi de Cyril Despres et Carlos Sainz, ainsi que la Toyota de Nasser Al-Attiyah.

"C'est sympa, ça donne une montée d'adrénaline mais c'est un peu plus risqué", a expliqué "Peter". "On s'en est plutôt bien sortis parce que Nasser est ressorti devant nous sur les dizaines ou centaines de mètres et en fait, on a réussi à le griller tout de suite. On avait les bonnes pressions de pneus, le moteur marchait bien, et on a fait toute cette ligne droite en tête."

La suite s'est avérée un peu plus difficile puisqu'à en croire le pilote, ce sont bien quatre minutes qu'il a perdues sur cette seule journée par rapport au chrono idéal.

"Après, on avait presque un risque de sénateur, je dirais, on roulait à notre rythme, proprement, sans erreur de navigation, ça s'enchaînait bien et on n'avait pas de poussière dans les rétros, donc on était plutôt content... jusqu'à un moment où j'ai déjanté dans les dunes", a-t-il expliqué. "La pression était un peu basse. Et là, au lieu de changer la roue en deux minutes, il nous en a fallu quatre car les écrous étaient pleins de sable et on a eu un peu de mal sur ce coup."

"Et à la fin, on a encore perdu deux minutes bêtement parce qu'on pensait avoir loupé un waypoint. Donc on l'a cherché, on a tourné et tourné pour rien alors qu'en fait, on était sur la bonne piste."

"Bref, cela n'a pas été une spéciale parfaite mais on va garder le point positif, qui est que Peugeot se retrouve pas mal installé au commandement, avec plusieurs voitures."

"Des problèmes de riche"

Un trio de 3008 occupe en effet désormais les trois premières places, alors qu'Al-Attiyah a concédé près d'une heure sur cette étape et son équipier chez Toyota, Giniel de Villiers, encore plus.

"Ça fait du ménage, c'est sûr. Sur des étapes compliquées, on peut faire encore de gros écarts, mais c'est vrai que là, ça s'éclaircit un petit peu pour les leaders", estime Peterhansel. "Le plus important est d'essayer d'éliminer ou de neutraliser nos adversaires directs – Mini, Toyota. Et une fois qu'on n'a plus qu'à régler nos comptes entre nous, ce sont des problèmes de riche."

Peterhansel s'est dit très déçu pour Cyril Despres, son "compagnon de camping-car", qui a quant à lui perdu toutes ses chances de victoire après un choc et n'a rejoint que dans la soirée le bivouac de San Juan de Marcona après avoir dû attendre son assistance.

" Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé", a expliqué l'autre ancien motard. "Nous sommes pourtant arrivés doucement. On roule sur une pierre, on la soulève et elle vient taper l’arrière droit de la voiture. Elle nous a tout arraché."

Les concurrents vont affronter pour la première fois ce mercredi les dunes de Tanaka sur une spéciale de 267 kilomètres, Peterhansel s'élançant derrière ses équipiers Loeb, qui a connu une quatrième étape idéale mardi, et Sainz qui a lui aussi un peu "jardiné" et subi une crevaison.

Propos recueillis par Sergio Lillo

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