Peterhansel - "Nous allons nous repositionner doucement"
Si Sébastien Loeb et Carlos Sainz ont terminé premier et troisième mardi, prenant les mêmes positions au général, les pilotes des deux autres Peugeot 3008 DKR officielles, Stéphane Peterhansel et Cyril Despres, ont moins fait parler d'eux.
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
Red Bull Content Pool
Sur cette deuxième spéciale du rallye où il y avait “de nombreuses lignes droites avec un virage de temps en temps” et au parcours “pas représentatif de ce que nous rencontrerons par la suite”, selon ses propres termes, Loeb, qui s'élançait en sixième position, n'a pas été trop gêné par la poussière de ceux qui le précédaient et pointait en tête dès le premier contrôle de passage (CP1). Il a ensuite perdu du temps sur la fin dans celle de Giniel de Villiers, de poussière, pour s'imposer devant l'autre Toyota de Nasser Al-Attiyah qui a dit quant à lui avoir été prudent en doublant des motos.
Sainz, sur la deuxième Peugeot la mieux classée, a connu une étape calme “avec juste une alarme qui s'est déclenchée tout au long de la spéciale” pour terminer troisième. En revanche, Stéphane Peterhansel a déclaré qu'il avait souffert de la poussière des concurrents partis devant lui.
“L’exercice n’était pas facile. C’était une spéciale avec peu de pilotage, mais plusieurs gros freinages qui nous faisaient passer de 200 km/h à 50 km/h”, a déclaré le dernier lauréat du Dakar en catégorie voitures. “Nous avons perdu beaucoup de temps dans la poussière des autres concurrents. [Mais] nous allons bien et la 3008 DKR fonctionne parfaitement.”
Problème de Sentinel pour Despres
Le seul des pilotes Peugeot à rencontrer un problème a finalement été Cyril Despres, 12e seulement de la spéciale et qui occupe la 11e place du général à 10’45” de Loeb.
“Nous avons préféré assurer après la perte de l’antenne de notre Sentinel”, a expliqué l'autre ancien vainqueur sur deux roues. “Sur les 40 derniers kilomètres de la spéciale, nous ne pouvions pas prévenir les motards que nous étions juste derrière eux. Nous avons passé beaucoup de temps dans leur poussière. Nous en avons doublé certains, en prenant un minimum de risque. Les pistes étaient sinueuses, avec parfois des troncs, qui nous empêchaient de doubler.”
“Avoir dix minutes de retard à ce stade du rallye n’est pas irrémédiable. Ce que nous avons fait jusqu’alors n’est rien comparé à ce qui nous attend. Le Dakar, ce n’est pas comme un contrôle écrit quotidien. C’est sur la totalité de l’épreuve qu’il faut tirer des enseignements.”
En effet, Daniel Elena, le copilote de Sébastien Loeb, soulignait mardi à l'arrivée de la spéciale que cela serait plus compliqué ce mercredi pour les copilotes. De son côté, avec 364 kilomètres chronométrés et une montée en altitude, nul doute qu'un Stéphane Peterhansel accordera davantage d'importance à cette journée de mercredi qui sera le premier vrai test d'endurance et le théâtre des premières sections de hors-piste.
“Demain [mercredi], nous serons confrontés aux premières portions en altitude, avec une navigation probablement plus compliquée. Nous devons encore être patients”, dit-il cependant. “Nous allons nous repositionner doucement au classement général.”
Les voitures s'élanceront dans la spéciale à partir de 13h35, heure de Paris, dans l'ordre du classement de celle d'hier. Première moto, la KTM de Toby Price y est entrée dès 10h40.
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