Peterhansel - "Tout le monde est un peu sur les nerfs"

Après les accidents de Nasser Al-Attiyah et de Carlos Sainz lors de cette première semaine, Stéphane Peterhansel reconnaît que lui et les autres pilotes de pointe flirtent régulièrement avec la limite.

Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport

Photo de: Peugeot Sport

#301 Toyota Gazoo Racing, Toyota: Nasser Al-Attiyah, Matthieu Baumel, après le crash
Nasser Al-Attiyah, Toyota Gazoo Racing, après son crash
La #304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR endommagée de Carlos Sainz, Lucas Cruz
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera
Cyril Despres, David Castera, Peugeot Sport
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera

Les premières journées de cette édition 2017 du Dakar ont été fatales à plusieurs prétendants à la victoire. Vainqueur de la première étape, et plus sérieuse menace pour les pilotes Peugeot, Nasser Al-Attiyah a été contraint à l'abandon après avoir heurté un rocher à pleine vitesse lors de la troisième journée, alors qu'il était en passe de remporter la spéciale et surtout de reprendre la première place du général à Sébastien Loeb.

Le lendemain, c'est Carlos Sainz qui partait la faute, le pilote espagnol sortant de la route au volant de son Peugeot 3008 DKR, avant de chuter de plusieurs mètres en contrebas. Le Madrilène, qui était lui aussi sur le point de s'emparer de la tête du rallye, était à son tour contraint à l'abandon, voiture détruite.

De son côté, Stéphane Peterhansel a perdu une vingtaine de minutes jeudi après être tombé le nez dans une profonde ornière, un accident qui endommageait la direction de son Peugeot 3008 DKR. "Peter" a toutefois limité la casse puisqu'il a pu poursuivre son chemin par la suite et terminer quatrième de l'étape, revenant du même coup à la deuxième place du classement derrière le nouveau leader, son équipier Cyril Despres.

Peut-être qu'on en fait un peu trop.

Stéphane Peterhansel.

Mais le vainqueur de l'édition 2016 admet que cette édition 2017 est partie sur des bases très rapides, avec le risque permanent pour les pilotes de tête de commettre une erreur lourde de conséquence.

"Je pense que tout le monde est un peu sur les nerfs, ça attaque fort", expliquait le tricolore à Motorsport.com à l'issue de la journée du jeudi. "Hier, Nasser sort, aujourd'hui c'est Carlos. Tout le monde essaie d'attaquer à 100%, et donc on s'expose tous à faire des erreurs. Alors que l'on voit un pilote comme Hirvonen, qui est peut-être un peu en-dedans, mais très régulier avec son équipier Michel Perrin, son navigateur ; il roule propre, il ne fait pas d'erreur, il est placé. Peut-être qu'on en fait un peu trop."

Lorsqu'on lui demande s'il en fera moins lors des prochaines étapes, le pilote français est toutefois clair : "Non".

Une marge compliquée à calculer

Quant à Cyril Despres, le vainqueur du dernier Silk Way Rally reconnaît qu'il a lui aussi pris tous les risques lors de cette journée du jeudi, qui lui a permis de remporter la spéciale et de prendre les commandes du classement.

"Ça attaque pas mal, ce qui est à peu près normal", estime-t-il. "Ce sont nos jeux olympiques de l'année pour nous, on a tous envie de bien faire. Mais la marge à garder sous la pédale est toujours compliquée à calculer."

Propos recueillis par Valentin Khorounzhiy

 

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