Les Polaris inaugurent la catégorie SSV

Pour la première année du lancement de la catégorie SSV, les Polaris RZR 1000 ont raflé la mise, avec la victoire pour le Brésilien Leandro Torres.

#351 Polaris: Leandro Torres, Lourival Roldan

#351 Polaris: Leandro Torres, Lourival Roldan

Xtremeplus

#351 Polaris: Leandro Torres, Lourival Roldan
#351 Polaris: Leandro Torres, Lourival Roldan
#386 Polaris: Wang Fujiang, Li Wei
#378 Polaris: Maganov Ravil, Kirill Shubin
#378 Polaris: Maganov Ravil, Kirill Shubin
#342 Polaris: Ruijin Mao, Sébastien Delaunay
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#342 Polaris: Ruijin Mao, Sébastien Delaunay
#351 Polaris: Leandro Torres, Lourival Roldan
#374 Polaris: Li Dongsheng, Quanquan Guan
#378 Polaris: Maganov Ravil, Kirill Shubin
#378 Polaris: Maganov Ravil, Kirill Shubin
#351 Polaris: Leandro Torres, Lourival Roldan
#386 Polaris: Wang Fujiang, Li Wei
374 Polaris: Li Dongsheng, Quanquan Guan

Après avoir cohabité avec les autres concurrents auto "classiques", les petits buggys ont fait l'objet cette année, et pour la première fois, d'une catégorie à part entière, les SSV (Side by Side Vehicle), émanation de l'ancienne classe T3 Light en auto.

Présents sur le Dakar depuis cinq ans, les buggys Polaris constituent la référence de cette nouvelle catégorie SSV. Gérés par l'équipe français Xtreme Plus, les Polaris RZR 1000 XT+30 avaient déjà effectué un véritable carton plein en 2016, les quatre véhicules engagés terminant aux quatre premières places du T3 Light.

Cette année, pas moins de cinq Polaris RZR 1000 XT, tous gérés par Xtreme Plus, étaient au départ. Mais les buggys américains voyaient poindre pour la première fois un début d'adversité, avec les débuts des Yamaha YXZ1000R, dont trois exemplaires étaient au départ d'Asuncion le 2 janvier.

Dès la cinquième étape toutefois, les Polaris se retrouvaient esseulés dans la catégorie, après l'abandon des trois Toyota lors des troisième, quatrième et cinquième étapes ! La victoire se résumait alors à une lutte interne entre les pilotes Polaris/Xtreme Plus.

 

Après la victoire dans la première étape pour le jeune Russe Maganov Ravil, Mao Ruijin s'emparait de la première place du classement dès la deuxième étape. Mais le vétéran chinois, secondé par Sébastien Delaunay, connaissait des problèmes moteur par la suite, laissant le commandement au duo brésilien Leandro Torres et Lourival Roldan.

Les deux hommes poursuivaient leur route sans souci majeur, pour décrocher la victoire pour le lancement de la catégorie SSV, avec une avance de… 4h42 sur leurs poursuivants immédiats, les Chinois Wang Fujiang et Li Wei. Ravil et son équipier Kirill Shubin complétaient le podium final.

Cinq sur cinq à l'arrivée

Les cinq Polaris RZR rejoignaient, vaille que vaille, l'arrivée à Buenos Aires, à la grande satisfaction de Marco Piana, le directeur de l'équipe Xtreme Plus, par ailleurs engagé en catégorie auto sur Toyota Prado 120 aux côtés de Steven Grenier, en assistance rapide de "ses" petits buggys.

"L'an passé, nous avions quatre buggys à l'arrivée sur les quatre au départ, cette fois nous faisons cinq sur cinq et nous monopolisons le podium, c'est donc une vraie satisfaction, d'autant qu'il s'agit cette année d'une vraie victoire dans une catégorie à part entière", commente Piana auprès de Motorsport.com.

"Le seul véritable problème rencontré était l'altitude, puisque nous perdions énormément de puissance à 4500 mètres d'altitude", poursuit Piana. "Sinon, il a fallu gérer les problèmes du quotidien, mais rien de spécial. Simplement, notre principale difficulté dans l'équipe était d'aligner trois équipages débutants, sur les cinq au départ, et accessoirement le problème de la langue avec nos deux équipages chinois."

"Un véhicule idéal pour commencer à budget raisonnable"

Le Polaris RZR 1000XT+30, disponible en version biplace, ou monoplace, est propulsé par un moteur bicylindre quatre temps d'une cylindrée de 1000 cc développant 110 chevaux. Un engin évidemment à la peine en vitesse pure, mais davantage apprécié pour sa maniabilité et sa capacité à avaler les obstacles. Et surtout par son coût mesuré en comparaison à un engagement auto classique.

"Le Polaris RZR 1000 est un véhicule idéal pour commencer sur un Dakar à budget raisonnable", continue Marco Piana. "Et nous avons prouvé depuis plusieurs années maintenant qu'il était fiable et qu'il était capable d'aller au bout après deux semaines de course, ce qui est plutôt rassurant pour ceux qui voudraient se lancer sur cette épreuve."

"En tous cas, ASO a la volonté de développer cette catégorie à l'avenir, et c'est une bonne chose, et nous sommes prêts à les aider en ce sens."

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