Romain Dumas dans le top 10 après la première semaine

Alors qu'il assure l'assistance (très) rapide des trois Peugeot officielles encore en course, Romain Dumas a vécu une première semaine intense au volant de son 3008 DKR, mais demeure dans ses objectifs.

#318 Peugeot 3008 DKR: Romain Dumas, Alain Guehennec

Photo de: A.S.O.

#318 Peugeot 3008 DKR: Romain Dumas, Alain Guehennec
Romain Dumas
#318 Peugeot: Romain Dumas, Alain Guehennec ramène la #304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR endommagée de Carlos Sainz, Lucas Cruz
#318 Peugeot 3008 DKR: Romain Dumas, Alain Guéhennec
#318 Peugeot: Romain Dumas, Alain Guehennec ramène la #304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR endommagée de Carlos Sainz, Lucas Cruz
#318 Peugeot 3008 DKR: Romain Dumas, Alain Guehennec
#318 Peugeot: Romain Dumas, Alain Guehennec
#318 Peugeot 3008 DKR: Romain Dumas, Alain Guehennec

Associé à Alain Guehennec, l'ancien pilote Porsche en LMP1 dispute son troisième Dakar cette année. Après son abandon en 2015 pour sa première expérience de l'épreuve, puis une 20e place l'an passé sur une Peugeot 2008 DKR, Romain Dumas affichait des ambitions plus élevées cette année avec sa nouvelle 3008 DKR semi-privée, et identique à celle des pilotes officiels Peugeot, dont il est d'ailleurs en charge de l'assistance rapide en piste.

Treizième de la première courte spéciale de lundi dernier au Paraguay, Dumas a intégré le top 10 du classement général dès le mardi soir en se classant 10e de la deuxième étape. À nouveau 10e de la spéciale du mercredi, le natif d'Alès connaissait une journée plus compliquée jeudi, marquée par des erreurs de navigation, du "plantage" dans les dunes, mais également un remorquage du 3008 DKR de Carlos Sainz, sévèrement endommagé après l'impressionnante sortie de route du pilote espagnol, et une 22e place en spéciale pour le tricolore.

"Nous avons pris un départ sage", explique Romain Dumas. "Je suis encore jeune sur le Dakar et je ne voulais pas prendre de risque inconsidéré. Les trois premières étapes se sont bien passées. La quatrième a été plus difficile : on s’est perdus, puis on s’est tankés dans une dune, ce qui a provoqué un souci d’embrayage. Sur la fin, nous avons remorqué Carlos Sainz après son accident, c’était notre rôle. On a tout eu au cours de cette journée."

Le lendemain, Romain Dumas connaissait au contraire sa meilleure journée depuis le début de l'épreuve, avec un bon cinquième chrono à l'issue de la cinquième étape, une performance qui confortait la 10e place au général avant l'annulation de l'étape du samedi et la journée de repos du lendemain.

"Nous avons connu des hauts et des bas au cours de cette première semaine, mais globalement elle est positive", continue Dumas. "La cinquième étape a montré ce dont on est capable, avec un Top 5 malgré une navigation difficile. Nous pouvions faire mieux que notre Top 5, c’est ce qui est intéressant. En performance pure, nous n’avons pas encore tout montré. Après, il faut trouver le bon compris, ne pas se précipiter… J’ai encore beaucoup à apprendre mais le potentiel est là."

Alors que Romain Dumas et l'expérimenté Alain Guehennec, diminué physiquement lors de la première partie de l'épreuve, se préparent à attaquer la deuxième semaine de course, la confiance est de mise, tout comme la volonté de conserver voire d'améliorer cette position au classement général.

Nous avons les éléments pour réaliser de belles choses.

Romain Dumas.

"Le team a fait du très bon travail et la 3008 DKR a été excellente", ajoute Dumas. "C’est super d’évoluer à bord d’une telle voiture et ça motive encore plus. Alain a été malade mais il se remet petit à petit et son expérience est importante pour moi."

"Nous avons les éléments pour réaliser de belles choses. Le soutien de Peugeot Sport est également une vraie valeur ajoutée pour moi comme pour l’écurie en général. Notre semaine, avec l’altitude et les conditions, n’a pas été la plus facile mais nous sommes dans les temps de passage."

"Et puis quand je vois l’accueil que nous avons eu depuis le départ de l’épreuve… La Bolivie, c’est incroyable ! Déjà, il y a deux ans, les gens m’avaient aidé dans une galère mémorable. C’est un peuple merveilleux. C’est ce qui fait, aussi, que l’aventure est belle. L’engouement populaire est incomparable", conclut Romain Dumas. 

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