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Sainz : "Ce n'était que justice que je gagne cette course"

S'il ne devait en rester qu'un, ce serait donc lui. L'Espagnol de Peugeot a amené la seule 3008 DKR Maxi encore en tête du classement au terme d'une édition globalement dominée par le constructeur français.

Le vainqueur auto Carlos Sainz, Peugeot Sport

Le vainqueur auto Carlos Sainz, Peugeot Sport

Peugeot Sport

Le vainqueur auto Carlos Sainz, Peugeot Sport
Le vainqueur auto Carlos Sainz, Peugeot Sport
Les vainqueurs Carlos Sainz, Lucas Cruz, Peugeot Sport, avec Bruno Famin
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Stéphane Peterhansel, Carlos Sainz, Peugeot Sport
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Les vainqueurs auto Carlos Sainz, Lucas Cruz, Peugeot Sport, et Bruno Famin
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Carlos Sainz, Cyril Despres, Peugeot Sport
Le vainqueur en auto, Carlos Sainz, Peugeot Sport
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#303 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Stéphane Peterhansel, Carlos Sainz, Cyril Despres, Peugeot Sport

Carlos Sainz, navigué cette fois encore par son compatriote Lucas Cruz, s'est adjugé samedi son deuxième Dakar après celui de 2010 remporté avec Volkswagen. Il y a huit ans, il avait succédé au palmarès à Giniel de Villiers et précédé à ce même palmarès Nasser Al-Attiyah, tous deux également vainqueurs sur un Touareg de l'équipe du constructeur allemand. Soit les deux pilotes qui ont terminé derrière lui cette année au volant de Toyota officielles ! L'expérience compte bien plus que tout sur un Dakar...

Même si certains voyaient dans les pick-ups de la structure belge Overdrive les favoris de cette édition, en raison d'un règlement plus favorable à leurs quatre roues motrices face aux buggys Peugeot, ces derniers ont globalement dominé la situation. Mais ils ont connu leur lot de défaillances en tout genre, et leur avantage semblait encore bien fragile deux jours avant l'arrivée, quand un seul demeurait vraiment en lice pour la victoire.

Cela a commencé avec les soucis de freins de Sébastien Loeb dès le prologue, samedi 6 janvier, puis des erreurs de pilotage ou de navigation des quatre pilotes qui ont par ailleurs remporté sept spéciales au total – tout comme ceux de Toyota.

Une pénalité perturbante

Sainz n'a lui-même pas été à l'abri des ennuis, sous la forme également de quelques crevaisons et d'une étonnante pénalité qui n'a pas menacé sa position mais a sans doute été assez perturbante et a fini par être annulée.

"Il faut être chanceux sur cette course", a déclaré l'Espagnol peu après l'arrivée. "En ces occasions, comme avec une courroie d'alternateur presque cassée [ou un problème de sélection de vitesse lors de l'antépénultième étape, ndlr], il faut avoir un peu de réussite car c'est difficile de gagner une course qui dure deux semaines. Nous avons été là et quand on gagne avec cette avance, c'est qu'on a très bien travaillé."

"Une grande victoire sur un vrai Dakar"

Mais la réussite de Sainz, au sens premier du terme, ne saurait évidemment se résumer à sa réussite au sens de chance. Après un début de course prudent qui l'a vu laisser Sébastien Loeb, Stéphane Peterhansel et Nasser Al-Attiyah s'écharper devant, il a conclu la dure semaine péruvienne par une première victoire d'étape puis enchaîné sur une seconde en Bolivie, après la journée de repos, pour prendre la tête du rallye à la faveur d'une faute de Peterhansel ("Le numéro 1 sur cette course, c'est monsieur Dakar", a-t-il déclaré), seul des trois précités encore devant lui à ce moment.

"C'est une grande victoire parce que c'était un vrai Dakar", a poursuivi Sainz. "De tous ceux que j'ai courus, y compris les deux en Afrique, celui-là a été le plus difficile. Je pense que je mérite cette victoire."

De tous les Dakar j'ai courus, y compris les deux en Afrique, celui-là a été le plus difficile.

Carlos Sainz

"On a vu que c'est une course où quelque chose s'est produit chaque jour, et que c'était très dur. Chaque jour il y a eu des surprises, et des pièges. Nous avons forcé un peu à un moment donné, puis nous avons déjà géré la course. C'était important parce que le rallye a été très difficile, on a vu tout ce qui s'est passé, avec beaucoup de hors-piste, la partie où je me sens le moins à l'aise. Nous l'avons bien gérée, et j'en suis très content."

"Ce n'est pas facile quand on a un tel avantage en termes de rythme, car parfois, quand on va trop lentement, on peut faire des erreurs et il est plus compliqué de rester concentré car on n'est pas habitué à être si prudent."

La fin de l'aventure

Ce Dakar marquait aussi la fin d'un cycle pour Peugeot, qui a quitté les Rallyes-Raids au soir de cette victoire, sa troisième consécutive au Dakar après les deux signées Peterhansel.

"Je veux remercier tous les gens qui m'ont soutenu, Lucas, chaque membre de l'équipe Peugeot, et pour la confiance qu'ils ont placée en moi. Ils ont été fantastiques. Nous avons entamé ce projet il y a quatre ans, avec deux roues motrices, pour gagner", a rappelé Sainz. "Après tout le travail que nous avons abattu ces quatre années, une fois que Peugeot avait gagné, ce n'était que justice que je gagne cette course."

Et maintenant ? "Nous verrons, ce n'est pas le moment d'y penser. Peugeot se retire, et nous verrons ce que nous faisons."

Propos recueillis par Sergio Lillo

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