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Un deuxième chrono "à la remorque", une première pour Loeb!

Sébastien Loeb le dit lui-même, il aura tout connu pour son premier Dakar!

#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena

Photo de: Red Bull Content Pool

#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena

Auteur d’une spéciale remarquable jeudi, il a très longtemps été en course pour disputer la victoire à Nasser Al-Attiyah. Mais la mécanique du buggy Peugeot s’en est mêlé à quelques encablures de l’arrivée de cette 11e étape. Par chance, Loeb et Elena ont pu compter sur l’esprit d’équipe de Cyril Despres, qui arrivait tout juste derrière eux après avoir été doublés un peu plus tôt dans la spéciale. 

"A deux kilomètres de l’arrivée, au bout de 440 bornes de spéciale, on a un cardan qui pète", regrette Loeb au micro de France Télévisions. "Heureusement que j’avais doublé Cyril, il a pu me tracter. C’est cool car sinon on serait en train de changer le cardan. Finalement ça permet de terminer et de faire un bon temps. Nous avons eu de la chance. Ça ne m’était encore jamais arrivé de réaliser un deuxième temps scratch à la remorque!" 

"Au début j’ai perdu pas mal de temps, il y avait de la poussière, je n’arrivais pas à doubler derrière Nani [Roma]. On a bien roulé et puis voilà, un petit cardan au passage…"

Expérience précieuse

Une aventure de plus pour un Loeb qui a démontré tout au long des deux semaines sa pointe de vitesse, mais savait qu’il lui fallait acquérir l’expérience de ce type de désagrément. Depuis lundi, l’équipage du buggy n°314 n’a pas été épargné, mais les deux hommes savent à quel point cette semaine sera cruciale pour revenir plus forts lors des prochaines éditions. 

"Ca a été la galère, deux fois sur le toit, un cardan, on est passé par tous les états… Quelques crevaisons…", résume Loeb. "C’était compliqué mais on est là. Je pense que ça ne s’invente pas : rouler vite sur des pistes je sais faire, mais hors-piste, dans la broussaille, tirer des caps, choisir la route, c’est nouveau pour moi et il faut apprendre."

Relégué à deux heures et 25 minutes de son coéquipier et leader Stéphane Peterhansel, Loeb occupe tout de même une belle 9e place au classement général pour son premier Dakar. 

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