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2019, vraisemblablement une "année de transition" avec deux marques

Le directeur de la compétition chez BMW, Jens Marquardt, a reconnu que 2019 serait trop tôt pour voir l'arrivée d'un nouveau constructeur en DTM, et que la saison se résumera à un duel entre Audi et BMW.

Marco Wittmann, BMW Team RMG, BMW M4 DTM, Mattias Ekström, Audi Sport Team Abt Sportsline, Audi A5 DTM

Photo de: Alexander Trienitz

Marco Wittmann, BMW Team RMG, BMW M4 DTM, Mike Rockenfeller, Audi Sport Team Phoenix, Audi RS 5 DTM
René Rast, Audi Sport Team Rosberg, Audi RS 5 DTM
Jens Marquardt, directeur de la compétition chez BMW
Jamie Green, Audi Sport Team Rosberg, Audi RS 5 DTM
Marco Wittmann, BMW Team RMG, BMW M4 DTM, Mike Rockenfeller, Audi Sport Team Phoenix, Audi RS 5 DTM
Marco Wittmann, BMW Team RMG, BMW M4 DTM, Mattias Ekström, Audi Sport Team Abt Sportsline, Audi A5 DTM
Maxime Martin, BMW Team RBM, BMW M4 DTM
Timo Glock, BMW Team RMG, BMW M4 DTM
Dieter Gass, directeur de la compétition chez Audi
Départ

Le futur du DTM a été mis dans le doute par la décision de Mercedes de quitter la série à l'issue de la saison 2018 en faveur d'un programme d'usine en Formule E.

Les avis ont divergé quant à savoir si le DTM pouvait survivre avec deux constructeurs seulement, le directeur du championnat Gerhard Berger estimant qu'il le pourrait, alors qu'Audi soutient que la discipline a besoin d'une troisième marque.

Le départ de Mercedes a réenclenché les discussions entre le DTM et le Super GT japonais en vue d'une réglementation commune appelée "Class One". Dans le but d'encourager les constructeurs japonais à rejoindre Audi et BMW, le DTM devrait adopter un moteur quatre cylindres deux litres turbo, ainsi qu'un châssis compatible avec la catégorie GT 500 du Super GT à partir de 2019.

Mais, la réglementation de la Class One a besoin d'être encore ajustée entre les deux parties, les voitures du Super GT étant conçues pour des courses d'endurance, alors qu'elles n'utilisent pas des pneus uniques comme en DTM avec Hankook.

Lors du Salon de l'Automobile de Francfort en septembre dernier, des réunions entre les représentants de constructeurs étrangers ont eu lieu d'après certaines sources, mais le directeur de la compétition chez BMW Jens Marquardt estime qu'un nouveau constructeur aurait du mal à être prêt pour venir en DTM en 2019.

"2019 sera une année de transition", a-t-il indiqué. "Nous devons regarder de près la réglementation Class One à nouveau pour voir si nous devons les ajuster encore. Vous pouvez régler le problème avec seulement deux marques pour une certaine période, mais cette période doit être courte. L'heure tourne pour 2019. Nous devons travailler dessus immédiatement et de manière assidue."

"Nous devons réussir la compatibilité avec les Japonais. La Class One est dans les cartons depuis un certain temps, et nous n'avons effectué que quelques ajustements. Tout le monde a commencé son développement en se basant sur cela, et tout le monde a progressé. Maintenant, il est temps de passer à la vitesse supérieure."

Le DTM doit aider de nouveaux constructeurs

Marquardt ajoute que le DTM doit "mettre la barre moins haute" et aider de potentiels nouveaux constructeurs à devenir compétitifs dans la série. "Nous devons nous assurer de mettre la barre moins haute pour les nouveaux constructeurs et les nouvelles équipes qui ont exprimé leur intérêt dans ces règles et la présence internationale de la réglementation", a-t-il ajouté.

"Nous devons donc améliorer l'attractivité de la Class One et nous avons besoin de mettre la barre moins haute. C'est exactement de cette façon que nous devons penser. Vous ne pouvez pas risquer de voir quelqu'un venir et le voir perdre tout le temps. Nous devons nous assurer que les nouveaux-venus soient en position où ils pourront avoir du plaisir d'un point de vue sportif, et cela doit arriver assez vite, également."

Dieter Gass, le directeur de la compétition chez Audi, a suggéré que mettre en vente certaines parties du nouveau moteur sur lequel tout le monde travaille, ou disposer d'un moteur unique, pourrait aider un nouveau constructeur à être compétitif.

"Actuellement, tout le monde construit son propre moteur", a indiqué Gass. "Mais s'il existe un intérêt à rejoindre la série, nous devrions réfléchir à vendre certaines parties pour aider à franchir les premières étapes. Si nous devions avoir un moteur avec des éléments communs, cela ne devrait pas poser de problème."

Avec Julia Space

 

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