DTM - Les pilotes favorables au nouveau format de course

Pour la première fois depuis 15 ans, les meetings de DTM proposeront deux courses à partir de cette année, contre une seule le dimanche jusqu’ici. Un bouleversement qu’accueillent favorablement les pilotes de la série.

Si le nouveau format des meetings de DTM n’a pas encore été officiellement présenté par l’ITR, le promoteur du championnat, on sait déjà que les week-ends de la série allemande devraient s’articuler ainsi : une séance d’essais libres le vendredi, une autre le samedi matin, suivie d’une première séance de qualification, déterminant l’ordre de départ de la course 1. A noter que la course du samedi sera une épreuve « sprint », sans arrêt aux stands.

Le lendemain, une courte séance d’essais libres devrait à nouveau être proposée en matinée, avant une seconde séance qualification, qui déterminera l’ordre de départ de la course 2. Une seconde course plus longue que celle du samedi, et qui adoptera un format proche de celui connu jusqu’à présent en DTM. De quoi bien occuper les équipes, mais aussi de quoi ravir les fans du championnat.

Les pilotes eux-mêmes accueillent ce changement avec enthousiasme. A commencer par le pilote Audi Timo Scheider, champion de la discipline en 2008 et 2009. "Cela fait longtemps que nous émettons le souhait de disputer davantage de courses en DTM", a confié le pilote allemand au site motorsport-magazin. "C’est un véritable défi pour les pilotes et les équipes. Nous avons travaillé ensemble pour parvenir à cela, nous allons désormais voir comment cela va se passer. La volonté des spectateurs a été prise en compte, ce qui est extrêmement important dans le développement global du sport automobile".

Champion 2012, le pilote BMW Bruno Spengler est du même avis : "Sur les onze ans que j’ai passé en DTM, je n’ai encore jamais disputé deux courses sur un week-end", explique le pilote canadien. "C’est fantastique pour les fans. Nous allons leur offrir encore plus d’action et deux fois le spectacle. Je peux imaginer que les courses seront encore plus disputées. Et il va sans dire que les pilotes sont toujours heureux de passer davantage de temps dans la voiture".