DTM - Priaulx pas assuré de conserver son volant
Promis à une carrière fructueuse en DTM du fait de son glorieux passé en WTCC, le championnat du monde de tourisme (qu'il a remporté à trois reprises), Andy Priaulx n'a jamais été le pilote que tout le monde, à commencer par son employeur, attendait
Promis à une carrière fructueuse en DTM du fait de son glorieux passé en WTCC, le championnat du monde de tourisme (qu'il a remporté à trois reprises), Andy Priaulx n'a jamais été le pilote que tout le monde, à commencer par son employeur, attendait.
De tous les pilotes BMW-Motorsport, le Britannique est celui qui a inscrit le moins de points en deux saisons, Marco Wittmann et Timo Glock inclus. Ces derniers n'ont disputé que dix courses, contre le double pour Andy Priaulx, qui totalise seulement 34 points à son actif. Un constat peu rassurant qui place le pilote de 40 ans dans une situation délicate.
"
Je ne suis pas sûr à 100%... Nous devons nous asseoir et parler de ce qui est bon pour moi et BMW" , répond Andy Priaulx lorsqu'un journaliste de
Motorsport-Total.comlui demande s'il prolongera ou non l'aventure en DTM avec la firme bavaroise. "
J'ai un avenir chez BMW, quoi qu'il arrive. Il y a des compétitions passionnantes et des projets intéressants, donc je ne suis pas inquiet" .
Deux options s'offriraient au triple champion du monde de WTCC : l'USCR (United SportsCar Championship, fusion entre le GRAND AM et l'American Le Mans Series et dont la première saison se disputera dès 2014) et le V8 Supercars (le championnat de tourisme australien), dans lequel il a déjà effectué plusieurs piges, dont une dernièrement aux côtés de Mattias Ekström.
Qu'importe où il pilotera, Andy Priaulx veut avant tout jouer la gagne. "
Je veux une chance de pouvoir vraiment bien faire [en DTM]. Si non, alors je préfère faire autre chose" , admet-il, avant de rebondir sur
sa belle dixième place obtenue à l'issue du Bathurst 1000. "
J'ai montré que j'avais un bon rythme en course" .
Concernant sa campagne 2013 en DTM, le pilote du BMW-Motorsport team RMG estime qu'il a surtout été victime de malchance ou d'erreurs de la part de son équipe. "
J'aurais pu monter sur le podium au Norisring, mais la stratégie n'allait pas. Et à Brands Hatch, ma septième place ne reflète pas vraiment le potentiel car Adrien Tambay m'a fait partir en tête à queue. Il y avait au moins trois courses sur lesquelles j'aurais pu prendre des points" , se défend le natif de Guernsey, qui conclut en disant simplement que "dans l'ensemble, l'année n'était pas comme ce à quoi je m'attendais" .
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