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BMW : Le DTM doit rester "ouvert à tout" pour assurer sa survie

Le DTM doit demeurer "ouvert à tout" dans le futur s'il veut survivre après la décision de Mercedes de quitter la série après 2018, d'après Jens Marquardt, le directeur de la compétition chez BMW.

Start: Augusto Farfus, BMW Team RMG, BMW M4 DTM

Start: Augusto Farfus, BMW Team RMG, BMW M4 DTM

Mario Bartkowiak

Giancarlo Fisichella, Alfa Romeo 155 V6 Ti
Gerhard Berger, directeur de l'ITR
Bruno Spengler, BMW Team RBM, BMW M4 DTM
Jens Marquardt, BMW Motorsport Director
Maro Engel, Mercedes-AMG Team HWA, Mercedes-AMG C63 DTM
Maro Engel, Mercedes-AMG Team HWA, Mercedes-AMG C63 DTM
Nico Müller, Audi Sport Team Abt Sportsline, Audi RS 5 DTM
Tom Blomqvist, BMW Team RBM, BMW M4 DTM
Augusto Farfus, BMW Team RMG, BMW M4 DTM
Timo Glock, BMW Team RMG, BMW M4 DTM
Grid girl, Marco Wittmann, BMW Team RMG, BMW M4 DTM
Augusto Farfus, BMW Team RMG, BMW M4 DTM
Dieter Gass, responsabile du DTM Audi Sport et Jens Marquardt, directeur BMW Motorsport
Max Verstappen, F1, Red Bull Racing
Loic Duval, Audi Sport Team Phoenix, Audi RS 5 DTM
Départ, Marco Wittmann, BMW Team RMG, BMW M4 DTM

L'annonce du départ de Mercedes du DTM en faveur de la Formule E a laissé la série allemande face à un futur incertain, avec les seuls équipes Audi et BMW désormais impliquées dans le championnat pour 2019 et au-delà.

Alors que le directeur du DTM Gerhard Berger a exprimé sa confiance quant au fait que le championnat pourra survivre au départ de Mercedes, le directeur de la compétition chez Audi, Dieter Gass, a admis qu'il trouvait l'idée d'un DTM avec seulement deux constructeurs "difficile à imaginer", et a souligné l'importance d'attirer un nouveau constructeur.

L'une des pistes explorées ces dernières années par le DTM a été de pousser pour l'adoption d'un moteur quatre litres turbo, qui devait initialement être utilisé à partir de 2017, mais qui a été par la suite repoussé à 2019, en vue d'attirer les constructeurs du Super GT japonais, Honda, Lexus (Toyota) et Nissan.

Le départ de Mercedes implique que le rapprochement entre la réglementation du DTM et celle du Super GT revêt une importance encore plus particulière d'après Marquardt, mais le patron de la compétition chez BMW indique également que la série a besoin d'un "plan B", et que cela pourrait impliquer des changements encore plus radicaux.

"L'objectif doit être de se trouver dans une forme optimale maintenant, pour avoir vraiment le potentiel d'attirer encore plus [de nouveaux constructeurs]", a expliqué Marquardt. "Il y a déjà trois constructeurs en Super GT qui courent avec des règles assez similaires à celles que nous avons. Se rapprocher d'eux encore davantage [est le plan A], puis il faut voir ce que pourrait être un plan B."

Nous devons élargir notre champ de vision pour voir ce qui peut être discuté. Car, bien entendu, plus il y a de constructeurs impliqués, plus vous avez de stabilité.

Jens Marquardt, directeur de la compétition chez BMW

Lorsqu'on lui demande si le retrait de Mercedes pourrait donner une nouvelle impulsion à l'harmonisation de la réglementation du DTM avec celle du Super GT, Marquardt ajoute : "C'est ce que nous devons voir maintenant dans les discussions avec toutes les parties impliquées, comme ce fut le cas avec BMW à l'époque."

"Nous avions été intégrés aux discussions à partir de 2010, et nous avons rejoint la série en 2012. C'est ce que nous devons faire, contacter toutes les parties potentielles et voir ce qui pourrait être attractif. Et, dans ce cadre, le DTM devra probablement s'ajuster."

"Jusqu'ici, seuls trois d'entre nous avons fait partie de ce monde. Maintenant, la situation a changé de manière évidente et nous devons voir ce qui est nécessaire ; quelles sont les bonnes choses à garder en DTM, et ce qui doit peut-être être modifié."

"Nous devons être ouverts à tout. Nous devons élargir notre champ de vision pour voir ce qui peut être discuté. Car, bien entendu, plus il y a de constructeurs impliqués, plus il y a de stabilité."

Un championnat à deux réglementations parallèles ?

Marquardt évoque également la possibilité d'adopter des règles parallèles en DTM afin d'attirer de nouveaux constructeurs, se remémorant la période où Alfa Romeo et Opel alignaient des voitures à quatre roues motrices face aux deux roues motrices de Mercedes dans les années 90.

"Bien sûr, il doit y avoir des changements, sinon je ne vois pas comment attirer qui que ce soit", continue-t-il. "Si vous êtes un outsider, la barre est très élevée. Vous devez juste voir les choses dans leur ensemble, peut-être même autoriser d'autres concepts [à courir], et vois comment ils peuvent cohabiter ensemble. Les Japonais courent déjà avec un [moteur] quatre cylindres turbo, nous courons avec le huit cylindres."

"Mais [il est possible] de faire un effort et d'avoir ces voitures qui courent ensemble pour une période donnée, comme à l'époque, quand Alfa Romeo alignait des quatre roues motrices et qu'il y avait encore d'autres concepts différents avec Opel [dont la Calibra était seulement adaptée de loin de la voiture de route]."

"Nous devons vraiment aux fans et aux amateurs du championnat de produire les meilleurs efforts, mettre nos egos de nos propres marques un peu de côté et pousser ensemble pour [ce qui est le mieux] pour le futur de la série."

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