DTM - Timo Glock : "Je n'ai pas peur"

Huitième et dernier homme à porter les couleurs de BMW-Motorsport en DTM cette saison, Timo Glock s’apprête à vivre un tournant dans sa carrière après voir piloté plusieurs années durant en Formule 1, pour Toyota et Marrusia notamment.

S’il arrive plein de confiance, il n’en oublie pas pour autant l’essentiel. Après les cuisants échecs de Ralf Schumacher puis de David Coulthard, il devra redorer le blason des anciennes gloire de la catégorie reine du sport automobile, souvent décevantes durant leur épopée en DTM.

Il n’oublie pas non plus qu’avec du talent, beaucoup d’envie et un peu de chance, il est également possible de s’imposer ou de bien figurer dès sa première saison dans la compétition, à l’image d’Augusto Farfus Jr. ou d’Adrien Tambay, rookies en 2012 et pourtant vainqueur et second à Valencia.

"Au cours des dernières années, le championnat a montré que lors de la première saison on peut se battre pour la victoire. Il faut se frayer un chemin et attaquer", estime Timo Glock. "Je n’ai pas peur. La pression, c’est quelque chose de naturel pour moi, je sais qu’un ancien pilote de Formule 1 doit faire ses preuves et se montrer rapide dans une voiture de DTM. Le plus grand changement, ça a été la façon de monter dans la voiture. Il faut se plier jusqu’à ce qu’on soit dedans", s’amuse encore l’Allemand, visiblement décontracté.

"Tout devient plus facile au fil des kilomètres. Il faut se mettre en tête que le poids est beaucoup plus élevé dans une voiture de tourisme. Elle est environ deux fois plus lourde que mon ancienne machine, mais après quelques tours, je m’y suis bien adapté", poursuit le natif de Lindenfels. "On est beaucoup plus impliqué lorsqu’on ne pilote pas quatre secondes derrière les autres", achève l’ex-pilote Marussia. Son ancien employeur appréciera mais… c’est de bonne guerre !

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