Spengler : "Des voitures plus physiques" en 2017

Membre de l'équipe BMW en DTM, Bruno Spengler a expliqué à Motorsport.com à quel point les voitures du championnat ont évolué pour cette saison, suite à la nouvelle réglementation technique.

Bruno Spengler, BMW Team RBM, BMW M4 DTM

Bruno Spengler, BMW Team RBM, BMW M4 DTM

BMW AG

Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, BMW Team RBM, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, Schubert Motorsport, BMW M6 GT3
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, BMW Team Schnitzer
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM with fans
Bruno Spengler, BMW Team MTEK, BMW M4 DTM

Du spectacle, toujours plus de spectacle. Les organisateurs du Championnat DTM ont introduit cette saison une série de règles visant à rendre les courses plus attractives pour les fans de la série. Parmi les principales mesures prises en 2017, on citera un léger changement de format pour la course du samedi (désormais aussi longue que celle du dimanche et comprenant elle aussi un arrêt au stand obligatoire), l'interdiction des couvertures chauffantes mais aussi, et surtout, une série de changements sur les voitures.

Outre un gain de puissance de l'ordre de 50 chevaux, les nouvelles voitures de DTM disposeront d'un pack aérodynamique plus réduit, mais également de nouveaux pneus tendres, ainsi qu'un système de DRS plus efficient, le tout pour favoriser les dépassements en piste.

Champion DTM 2012, sa première année chez BMW, Bruno Spengler a découvert sa nouvelle monture à l'occasion des essais de Hockenheim tout début avril, qui constituaient l'ultime répétition générale avant l'ouverture de la saison les 6 et 7 mai sur ce même circuit.

"J'ai simplement effectué une journée et demie au volant de la nouvelle voiture, ce qui est très peu", a expliqué le Canadien à Motorsport.com. "Mais, même en si peu de temps, les tests se sont avérés positifs, nous avons suivi notre programme et nous avons progressé tout au long des séances."

"Pour l'instant, il est bien évidemment difficile de se situer par rapport à la concurrence avant la première course, mais je suis super motivé, j'ai hâte que cette nouvelle saison démarre, le temps était long depuis la dernière manche de l'an dernier."

En DTM depuis 2005, Bruno Spengler a vécu plusieurs évolutions des voitures du championnat DTM. La dernière, qui remontait à 2012 (année du retour de BMW dans la série) lui avait plutôt bien réussi puisqu'il avait décroché le premier titre de la nouvelle ère. 2017 apportera de nouvelles évolutions notables, et bienvenues selon le pilote québécois.

Des voitures déjà 2,5 secondes plus rapides qu'en 2016

"La nouvelle réglementation a changé pas mal de choses", poursuit-il. "Lors des essais d'intersaison, les voitures se sont déjà montrées 2,5 secondes plus rapides par rapport aux chronos enregistrés lors des qualifications l'an passé. Le gain de puissance y contribue, même si pour moi on aurait pu aller encore plus loin avec 50 chevaux de plus encore, cela va dans la bonne direction. Nous aurons en revanche moins d'aéro, ce qui nous ralentira dans certaines courbes rapides par rapport à l'an passé."

"Les pneus tendres changent aussi la donne, ils apportent davantage de grip mécanique, mais ils se dégraderont plus vite également. La gestion des pneus sera très importante, et l'usure sera un facteur clé des courses car elle pourra varier d'un circuit à l'autre, d'une équipe à l'autre. Trouver les bons réglages pour un équilibre optimal de la voiture sera donc crucial en ce qui concerne la gestion des pneus. De plus, les blocages de roues risquent d'être plus nombreux aussi, ce qui ne va pas améliorer les choses."

"Au final, les voitures seront plus physiques, et c'est quelque chose qui me va bien. Le challenge sera intéressant pour les pilotes."

Nouvel environnement

Bruno Spengler partira d'autant plus d'une page blanche cette saison qu'il évoluera pour la première fois au sein de l'équipe BMW Team RBM après trois saisons chez BMW Schnitzer (2012 à 2014) puis deux autres chez BMW Team MTEK, cette dernière structure ayant quitté les rangs du DTM pour se concentrer sur le développement de la future BMW GTE pour 2018.

"Je découvre une nouvelle équipe, un nouvel ingénieur pour cette saison", poursuit le Nord-Américain. "Il faudra forcément un petit peu de temps pour que tout se mette en place, ce qui rend les choses plus compliquées en DTM où les écarts sont si serrés et où chaque détail compte. Et d'autant plus cette saison avec la nouvelle réglementation, où la qualité de la relation avec son ingénieur est encore plus importante."

L'an passé, Spengler avait connu sa pire saison en DTM depuis ses débuts en 2005 (avec Mercedes), avec un seul podium à son actif, et une lointaine 15e place au classement général.

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