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1965, les débuts prometteurs de Henri Pescarolo

Alors que la ferveur est en train de s’emparer du Mans où auront lieu du 14 au 15 juin les quatre-vingt-deuxièmes 24 Heures, nous vous proposons de revenir sur quelques faits marquants de la longue carrière d’Henri Pescarolo, l’un des hommes les plus emblématiques de la course sarthoise

Alors que la ferveur est en train de s’emparer du Mans où auront lieu du 14 au 15 juin les quatre-vingt-deuxièmes 24 Heures, nous vous proposons de revenir sur quelques faits marquants de la longue carrière d’Henri Pescarolo, l’un des hommes les plus emblématiques de la course sarthoise. Et qui dit Pescarolo dit forcément Matra, l’écurie avec laquelle le Français a acquis ses lettres de noblesse au début des années soixante-dix.

Tout commence le 3 octobre 1965 entre ces deux grands noms de l’endurance lorsque Matra, qui souhaite gravir les échelons du sport automobile pour démontrer son savoir-faire technologique, recrute le jeune espoir qu’est Henri Pescarolo, vingt-trois ans, et l’aligne en Formule 3 aux côtés de Jean-Pierre Beltoise et Jean-Pierre Jassaud à Montlhéry. L’année suivante, l’accession de Beltoise en Formule 2 permet à Pescarolo d’être promu titulaire en Formule 3 aux côtés de Johnny Servoz-Gavin. Battu par son nouvel équipier en 1966, il se rattrape en 1967 en s’adjugeant le titre avec pas moins de onze victoires. Cette performance, qui le propulse au rang des espoirs français les plus prometteurs, lui vaut ses débuts en Formule 2 en fin d’année.

En 1968, sa carrière prend une nouvelle dimension puisqu’en plus de jouer les têtes d’affiche des championnats de France et d’Europe de Formule 2 dont il finira deuxième, il participe à son premier Grand Prix de Formule 1 au Canada, une semaine avant de se distinguer par sa bravoure à l’occasion de sa troisième participation de rang aux 24 Heures du Mans. Organisée à l’automne à la suite des événements du mois de mai, la course voit Pescarolo et sa Matra MS630 nourrir de grandes ambitions. Mais dans la nuit, tandis qu’un déluge s’abat sur la Sarthe, l’essuie-glace tombe en panne alors que son coéquipier Servoz-Gavin est au volant. Ce dernier rentre alors au stand pour abandonner, la pièce étant irremplaçable. Une fatalité que Pescarolo refuse pourtant d’admettre en choisissant de continuer coûte que coûte. Le voilà donc lancé dans les Hunaudières, sous la pluie et à toute vitesse. Deuxième à deux heures du drapeau à damier, il doit malheureusement abandonner, la faute à une crevaison consécutive à un passage sur un débris.

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