La catégorie LMP3, future voie d'accès à l'Endurance ?

L’ACO a officiellement présenté ce week-end sa nouvelle catégorie LMP3, qui verra le jour dès la saison prochaine. Cette nouvelle classe ne sera acceptée que sur les championnats continentaux que sont l’European Le Mans Series (ELMS) et l’Asian Le Mans Series. L’objectif est d’en faire une formule d’accession à l’Endurance pour que les concurrents passent ensuite à l’échelon supérieur LMP2, voire LMP1. Les LMP3 sont destinées en priorité aux jeunes pilotes et aux gentlemen-drivers.

L’ACO a dévoilé les contraintes techniques du règlement LMP3, dans lequel n’importe quel constructeur pourra s’engager en construisant son propre châssis sur les bases de cette réglementation. Chaque constructeur devra prendre en compte le cahier des charges de l’ACO qui impose une voiture fermée, à châssis carbone, dotée d’un arceau de sécurité métallique ; un crash test obligatoire ; les normes de sécurité FIA ; une visibilité garantie identique aux P1 et P2 fermées ; une dérive de requin ; des ouvertures au sommet des passages de roues… et ce pour un poids compris entre 870 et 900 kg.

Pour ce qui est de la motorisation, elle reste à définir avec précision mais il s’agira d’un bloc identique pour tous les concurrents, et unique pour l’ensemble d’une saison, soit 10 000 km. La puissance de ce V8 atmosphérique sera environ de 420 chevaux.

Sur le plan de la performance, les prototypes LMP3 devraient être en mesure de tourner au moins 2 secondes plus vite au tour que les GTE (sur un circuit d'environ 5 km).

Il s’agit également de rendez cette catégorie accessible par ses coûts modérés puisque le prix de vente d’une voiture LMP3 ne pourra pas excéder 195 000€. L’ACO précise par ailleurs que « l’exploitation d’une voiture par saison ELMS sera contenue entre 350 et 400 000 € et celle-ci ne demandera que peu de personnel lors des meetings. »