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Qui es-tu, Loïc Duval ?

ToileF1 vous apporte une dose indispensable de culture du sport automobile pour cette trêve estivale

ToileF1 vous apporte une dose indispensable de culture du sport automobile pour cette trêve estivale. Il s’agit de l’occasion idéale pour mieux vous faire connaître la relève française. Laissez-vous guider !

La trajectoire d’une carrière de pilote ne se joue pas à grand-chose. Pour comprendre celle de Loïc Duval, il faut remonter à l’année 2005. Pour sa deuxième saison en F3 Euro Series, le pilote français sait qu’il doit confirmer. Il dispose du soutien d’une filière de pilotes, le Renault Driver Development (l’équivalent du Lotus F1 Junior Team actuel). Il a passé sa première saison dans la catégorie bien devant son coéquipier de l’époque, le Belge Gregory Franchi.

En 2005, Loïc Duval termine sixième du championnat. Pas assez convaincant pour un futur pilote de Formule 1 ? Rappelons qui étaient ses adversaires : Lewis Hamilton, champion ultra-dominateur avec 15 victoires. Derrière, deux des victoires restantes étaient pour Adrian Sutil, vice-champion. Guillaume Moreau, huitième du championnat, a récolté la dernière victoire disponible, le trio de tête du championnat ayant abandonné lors de cette course. Loïc Duval termine par ailleurs juste derrière Sebastian Vettel. Et le Renault Driver Development ne conserve pas le natif de Chartres en 2006.

Loïc Duval cherche donc de nouveaux horizons et part tenter sa chance au Japon, entre autres expériences internationales. L’A1 GP, ancien championnat monoplace des nations, lui permet de s’exprimer sur la scène internationale. Le pilote français ne réserve pas son talent à la monoplace, il se frotte au GT et à l’endurance.

C’est d’ailleurs en FIA WEC, championnat du monde d’endurance dont la première saison remonte à 2012, que Loïc Duval attire le plus les projecteurs. En 2013, il a marqué les esprits avec ses coéquipiers de l’époque, Tom Kristensen et Allan McNish, qui ont remporté le titre et l’épreuve mythique des 24 heures du Mans, malheureusement endeuillée par la mort d’Allan Simonsen.

Il n’oublie pas la monoplace pour autant : champion de Formula Nippon en 2009, Loïc Duval continue à briller dans ce championnat, désormais nommé Super Formula. Il y retrouve l’un de ses acolytes chez Audi, l’Allemand surdoué André Lotterer. Avant son accident au Mans cette année, Loïc Duval tenait bon en tête du classement avant de manquer la manche de Fuji le 13 juillet.

Pilote polyvalent par excellence, il est de ceux, comme France 2 l’a souligné dans un récent portrait, qui vivent du sport automobile en France. Une belle victoire en soi pour un as du volant qui, comme Simon Pagenaud dans son genre, dispose d’un talent quelque peu éclipsé. En effet, la reconnaissance du grand public, qui se fie davantage à la Formule 1, n'est pas toujours à la hauteur.

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