Adrian Newey satisfait des débuts de son fils en sport auto
C'est après une belle campagne en BRDC F4 que Harrison Newey, fils du légendaire ingénieur Adrian, va courir en F3 Europe pour sa deuxième saison en monoplace.
Il n'est pas rare de voir les progénitures de personnages connus du sport automobile se lancer dans une voie similaire, même s'ils le font parfois d'une façon différente, à l'image d'un Carlos Sainz Jr qui s'est dirigé vers la monoplace plutôt que le rallye, ou d'un Johnny Cecotto Jr qui, contrairement à son père, n'a pas évolué en moto.
Harrison Newey, quant à lui, ne semble pas partie pour suivre la voie de l'ingénierie comme son père, puisqu'il s'est également lancé dans la monoplace.
"Harri a commencé le karting à huit ans," commente Adrian Newey pour Motorsport.com. "La raison pour laquelle il a commencé, c'est vraiment que je pense que le karting et le sport automobile sont très utiles dans la vie."
"Cela vous apprend beaucoup, par exemple la compétition, cela vous apprend que si vous voulez réussir, il faut y réfléchir, travailler dur, se préparer, communiquer au sujet de l'évolution de la voiture. Il s'agit aussi de bien se comporter, de marketing, d'interviews. Donc, cela vous donne vraiment beaucoup de compétences."
"Je vois certainement ces compétences en des pilotes de Formule 1 tels que Vettel, Ricciardo, Kvyat ; ils ont tous commencé à un jeune âge et ils sont tous des pilotes complets."
Harrison s'est illustré dès sa première saison en monoplace, se classant vice-champion de BRDC F4 au Royaume-Uni derrière l'expérimenté Will Palmer.
"Il se débrouille très bien à ce stade," estime Adrian. "Je pense que c'était une très bonne performance. Donc c'est un bon début."
Un excellent retour technique, selon van Amersfoort
Frits van Amersfoort, qui connaît bien Newey pour l'avoir déjà eu sous son aile en ADAC F4 en Allemagne, se délecte de voir le jeune Britannique rejoindre les rangs de son écurie en F3 Europe.
"Nous sommes très heureux qu'il nous rejoigne en F3," déclare van Amersfoort pour Motorsport.com. "Il est prêt, c'est la principale raison pour laquelle il a fait ce saut."
"On ne peut pas attendre indéfiniment d'être champion [en F4]. Il a prouvé au Royaume-Uni qu'il était prêt en finissant vice-champion. En Allemagne, c'était un peu plus difficile vu que les voitures étaient construites sur différents concepts, et que passer de l'une à l'autre est difficile. Mais il est talentueux, très motivé et son retour technique est excellent."
Passer de la F4 à la F3 Europe n'est pas la chose la plus aisée qui soit avec aussi peu d'expérience que Newey, malgré le cas Verstappen qui représente l'exception qui confirme la règle. En 2014, le Néerlandais s'était illustré avec Van Amersfoort en F3 Europe, se classant troisième du championnat pour sa première saison en monoplace... la dernière avant ses débuts en F1.
"La F3 représente un grand saut, cela ne peut être sous-estimé," souligne Frits van Amersfoort. "Et la F3 sera la première vraie voiture avec laquelle il courra, donc nous devons tirer le meilleur des essais. Et jusqu'à présent, cela se passe comme prévu."
"Tout le monde pense que Max Verstappen est la référence, mais ce n'est pas le cas. Le championnat de F3 est extrêmement compétitif et en tant que pilote, on a besoin de deux ans, et c'est le projet que nous commençons avec Harri."
Avec Darshan Chokhani et Tim Biesbrouck
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