Domenicali remonté contre les pilotes de F3
Photo de: FIA F3 / Suer
C'est une situation rarement vue en sport automobile : la troisième course du meeting de Monza, en F3 Europe, a été interrompue définitivement après seulement neuf tours de course, dont six sous le régime de la voiture de sécurité... parce que les concurrents ne pilotaient pas assez bien !
En moins d'une heure et demie de course lors de ce weekend F3, la voiture de sécurité est entrée en action à huit reprises pour divers incidents. Président de la commission monoplace de la FIA, Stefano Domenicali n'aurait que peu apprécié ce spectacle et aurait demandé à la direction de course d'agir avec sévérité pour la troisième manche du weekend.
Aussi les pilotes ont-ils été prévenus que s'ils ne se tenaient pas à carreau en piste, la course prendrait fin sous voiture de sécurité.
"Pendant le briefing, nous avons informé les pilotes que ce n'était pas acceptable, que nous ne voulions pas présenter la F3 ainsi," explique Nils Wittich, directeur de course. "M. Domenicali nous a dit d'être très stricts dans ce cas-là, donc nous avons informé les pilotes que s'ils pilotaient ainsi aujourd'hui, nous finirions la course sous voiture de sécurité."
Le drapeau rouge était "la seule solution"
Or, la troisième course a été le théâtre de nouveaux incidents, d'abord au premier tour - inévitable ? - puis peu après la rentrée au stand de la voiture de sécurité, lorsque Mikkel Jensen et Lance Stroll ont été impliqués dans un incident.
"La première voiture de sécurité n'a pas été un problème, mais pour la deuxième, nous avons deux voitures qui sont sorties large à la Parabolica pour prendre de l'élan, et ça s'est fini par un accident," poursuit Wittich, qui explique ainsi la nécessité du drapeau rouge. "Je discutais avec les commissaires et ils ont dit que c'était la seule solution."
"Les pilotes dans une discipline de ce niveau devraient pouvoir gérer des pistes comme celle-ci. Que ce soit Pau, Hockenheim ou ici n'importe pas," ajoute le directeur de course, faisant toutefois preuve de compassion envers les pilotes de tête qui n'ont pu courir à leur guise et qui n'ont pu marquer que la moitié des points. "Je suis très triste pour les bons pilotes, mais c'était la décision des pilotes avec leur pilotage."
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