Le circuit de Pau, unique en son genre et apprécié des pilotes

Il y a dix jours a eu lieu le 74e Grand Prix de Pau, troisième manche du Championnat d'Europe de Formule 3 2015. Comme à son habitude, l'épreuve paloise construit sa réputation grâce à son circuit urbain difficile et relevé. Deuxième partie.

Départ : Jake Dennis, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz mène

Photo de: Image Presse

Antonio Giovinazzi, Jagonya Ayam with Carlin Dallara Volkswagen et Charles Leclerc, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Sam MacLeod, Motopark Dallara Volkswagen
Callum Ilott, Carlin Dallara Volkswagen
Arjun Maini, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen et Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Gustavo Menezes, Jagonya Ayam with Carlin Dallara Volkswagen et Callum Ilott, Carlin Dallara Volkswagen
Charles Leclerc, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Charles Leclerc, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Julio Moreno, ThreeBond with T-Sport Dallara NBE

Ce tracé, peu de pilotes y sont passés sans y avoir laissé des plumes. On constate que les accidents, les accrochages et autres freinages ratés sont légion dans les rues paloises. Malgré cela, les pilotes adorent ce circuit et ont des retours très positifs. 

Le pilote de Formule 3 Gustavo Menezes avait déclaré apprécier retourner sur le tracé palois : "C'est un circuit fantastique, venir ici pour la seconde fois rend les choses plus facile. On est plus en confiance et on se permet de plus pousser la voiture." Ce commentaire du Californien s’avérera assez cocasse, d'autant que ce dernier finira par se crasher lors de la dernière course. 

F3 : Revivez le GP de Pau en vidéo!

Esteban Ocon était l'invité spécial du Grand Prix de Pau 2015. Il a, aux cotés de Jérôme d'Ambrosio et Mike Parisy, effectué une démonstration de la monoplace de Formule E dans les rues paloises. : "Je suis très content de revenir à Pau, c'est un circuit que j'apprécie vraiment, c'est un de mes préférés. Essayer une voiture comme la Formule E c'est quelque chose de top !" 

Plus difficile que Macao ?

Jean Alesi était également présent cette année : l'ancien pilote Ferrari et vainqueur du Grand Prix de Pau F3000 1989 était venu encourager son fils Giuliano, qui effectue sa première saison en monoplace en F4 française. Ce dernier a déclaré : "C'est un circuit très joli, rien n'a changé, c'est un grand plaisir d'y rouler. Les premiers tours sont assez difficiles, mais après quelques tours, vous vous sentez très à l'aise". Comme avait pu l'être son père à l'époque, lorsque sa victoire en terre Béarnaise lui avait permis d'accéder à la Formule 1. 

Partie 1 : Pau, un morceau de bravoure

Le vainqueur du Grand Prix de Pau 2015, Antonio Giovinazzi, a également confié qu'il redoutait plus le tracé de Pau que celui de Macao, pourtant la référence en matière de difficultés de pilotage. L'argument évoqué par l'Italien est discutable : "Le circuit est plus étroit". En effet, certaines portions du circuit de Pau n'autorisent le passage que d'une seule voiture tandis que la ligne droite du tourniquet de Macao constitue près du double de la largeur de celle du circuit de Pau.

Mais l'opinion du pilote Carlin reste compréhensible : En effet, si le Circuit de Guia comporte des variations de largeur selon les virages, celui de Pau est étroit sur la quasi-intégralité de son parcours. Il n'existe aucun moment de répit à Pau, comme l'explique George Russell, coéquipier de Giovinazzi : "C'est un circuit fantastique, en plus un circuit urbain que tout le monde aime, c'est assez dur de se rapprocher des murs, plus vous vous rapprochez des murs, plus vous êtes rapides dans les virages, c'est un gros défi et vous devez resté concentré pendant toute les séances, ne pas faire d'erreur, mais ça reste un circuit fantastique."

Durant l'édition 2015, une fois de plus, le tracé de Pau aura rendu son verdict : Jake Dennis, vainqueur des deux premières courses de F3, menait le Grand Prix de Pau (course 3, dernière épreuve du week-end) avant de de heurter un trottoir et de briser sa suspension, ce qui a conduit à la victoire de son coéquipier. Depuis 1933, le Circuit de Pau-Ville ne faillit pas à sa réputation.

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