Lorandi - Je préfère m'entraîner plutôt que réviser!

Dans une interview accordée à Motorsport.com, Alessio Lorandi fait le bilan de sa saison 2015 en F3 Europe et évoque la campagne à venir avec sa nouvelle équipe, Carlin.

Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen

FIA F3 / Suer

Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Charles Leclerc, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Charles Leclerc, Van Amersfoort Racing Dallara F312 Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen
Alessio Lorandi, Van Amersfoort Racing Dallara Volkswagen et Julio Moreno, ThreeBond with T-Sport Dallara NBE

L'Italien de dix-sept ans a connu une année d'apprentissage difficile chez Van Amersfoort Racing pour sa première saison en monoplace, avec la 20e place du classement des pilotes, lui qui a connu une carrière fructueuse en karting.

Lorandi a décidé de rejoindre Carlin, où il espère émuler les succès de son compatriote Antonio Giovinazzi, qui a été vice-champion avec l'équipe britannique en 2015.

Motorsport.com - Pourquoi avez-vous choisi de quitter Van Amersfoort pour rejoindre Carlin ?

Alessio Lorandi - Ce n'est pas une question facile. Personnellement, j'avais le sentiment d'avoir besoin d'un changement. Carlin est une très bonne équipe qui a des voitures dans plusieurs catégories et ils ont toujours été compétitifs, ils ont fini deuxième derrière Prema ces dernières saisons. De plus, je me sens particulièrement à l'aise avec l'équipe, donc la décision a été un peu plus facile.

L'équipe Carlin était-elle votre seule option ?

Non, j'ai testé avec Motopark et Prema ainsi que Van Amersfoort, mais c'est avec Carlin que je me sentais le plus à l'aise. Par conséquent, j'ai décidé de signer avec eux.

Comment se passe le travail avec Carlin ? Pensez-vous pouvoir gagner avec eux ?

Eh bien, j'ai fait des essais hivernaux avec eux et comme je l'ai dit, je me sens très à l'aise avec eux. Ils sont très professionnels et ils savent comment faire leur travail. Les perspectives pour cette année se présentent assez bien. Évidemment, nous ne pouvons pas en juger selon les essais hivernaux, et il faudra attendre les premiers essais officiels. Je pense que le mieux, pour moi, est de laisser mes résultats faire leur effet.

Parlez-nous de cette rivalité interne avec Charles Leclerc, l'an dernier, chez VAR...

Bien sûr, ce n'était pas évident du tout d'avoir un coéquipier aussi rapide que Charles. Même s'il avait de l'expérience en Formule Renault, son niveau de compétitivité était quand même impressionnant. Pour moi, c'était bon d'avoir un coéquipier aussi rapide que lui, car j'ai beaucoup appris.

J'ai vraiment travaillé dur et vers la fin, j'ai pu grandement réduire l'écart [sur Leclerc], surtout au Nürburgring, à Hockenheim et à Macao. Je crois vraiment que si je n'avais pas eu un coéquipier aussi rapide que lui, je n'aurais pas autant appris.

Quels problèmes avez-vous rencontrés en venant directement du karting ?

Compte tenu des essais hivernaux, je ne pensais pas que le cap à franchir serait trop élevé, car j'étais très rapide. Clairement, l'année a été difficile dans l'apprentissage des circuits et de la voiture elle-même, mais j'espère aussi que j'aurais eu de meilleurs résultats si j'avais couru dans une catégorie inférieure. Enfin, j'ai beaucoup appris et je me sens beaucoup plus confiant à l'aube de cette année.

Pensez-vous que vous êtes passé en F3 trop tôt ?

Non. Comme je l'ai dit, l'année dernière était une année d'apprentissage pour moi ; j'ai engrangé une expérience précieuse et j'ai commencé à apprendre les circuits et la voiture. Je me sens vraiment plus confiant pour l'année à venir.

Comment vous préparez-vous lors de cette intersaison ? Faites-vous des choses différentes de l'an dernier ?

Je m'entraîne comme un fou ! C'est très intensif et je fais de tout. Je m'entraîne dans tous les domaines où un pilote a besoin de s'entraîner. Bien sûr, après une saison en monoplace, on a une meilleure idée de ce qu'il faut faire spécifiquement ; je ne dirais pas que je m'entraîne plus dur cette année, mais je m'entraîne vraiment mieux en termes d'aspects spécifiques.

Enfin, comment trouvez-vous l'équilibre entre l'école et la course ?

Ce n'est pas facile, mais en même temps, je donne la priorité à la course, c'est le cas depuis le karting. L'école ne fait pas vraiment obstacle à mon entraînement et personnellement, ça ne me dérange pas de m'entraîner au lieu de réviser!

Propos recueillis par Rahul Sharan

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