Rosenqvist - "Mon plan A est d'aller en GP2"

Disputant une cinquième saison de F3 Europe, cette fois chez Prema Powerteam, Felix Rosenqvist n'avait d'autre choix que de dominer le championnat.

Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz

Photo de: XPB Images

Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Le vainqueur Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Podium : le vainqueur Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Le poleman Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz
Felix Rosenqvist, Prema Powerteam Dallara Mercedes-Benz

C'est ce qu'a fait Rosenqvist, qui a obtenu le seul résultat acceptable au vu de son expérience et du palmarès de l'écurie qui l'a accueilli : champion avec treize victoires et cerise sur le gâteau, vainqueur du Grand Prix de Macao, qu'il a remporté pour la deuxième année consécutive.

Désormais, le Suédois espère passer à l'étape suivante. Il pourrait s'agir du GP2 Series, d'autant que Prema rejoint l'antichambre de la Formule 1 dès la saison prochaine. Mais une saison de GP2 requiert un budget non-négligeable, et Rosenqvist en est bien conscient, comme il l'a confié à Motorsport.com.

"La suite logique serait d'aller en GP2 mais c'est difficile d'y accéder," déclare-t-il. "J'ai différentes offres dans d'autres catégories, comme au Japon ou aux États-Unis, mais mon plan A est d'aller en GP2."

Une situation économique difficile

La priorité est bien souvent donnée aux pilotes les plus fortunés, surtout en formules de promotion où il faut être prêt à débourser des millions dans l'espoir d'atteindre un jour la Formule 1. Difficile, par conséquent, de rivaliser avec les pilotes soutenus par de généreux mécènes.

Même dans la catégorie reine du sport automobile, les pilotes payants sont une réalité au sein de la majorité des équipes. Nombreuses sont celles qui peinent à joindre les deux bouts malgré tout.

"Vu l'état actuel des choses, c'est comme ça," philosophe Rosenqvist. "Peut-être ne fais-je pas partie des pilotes qui sont intéressants pour les équipes : elles ont l'air de rechercher de bons pilotes qui ont le portefeuille bien rempli. Mais tester une F1 n'est pas un objectif. Je veux être titulaire dans une bonne discipline comme le GP2, puis essayer de passer à l'étape suivante. Si la F1 vient, elle viendra."

Le pilote Prema a toutefois bon espoir que la situation économique actuelle s'améliore, permettant aux écuries de reprendre leur souffle et de moins dépendre du budget apporté par les pilotes.

"Quand la situation se dégrade, surtout économiquement parlant, nous en souffrons tous un peu. Je suis sûr que cela se rétablira rapidement, mais c'est les temps sont durs. Je suis sûr que ça va changer," conclut Rosenqvist.

Propos recueillis par Jonathan Noble

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