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15 minutes à Barcelone avec Jules Bianchi

Barcelone - Revenu sur un tracé qu’il connait bien pour l’avoir finement étudié, peaufiné et après y avoir tourné au volant de plusieurs monoplaces et lors des derniers essais privés, Jules Bianchi n’en reste pas moins concentré

Barcelone - Revenu sur un tracé qu’il connait bien pour l’avoir finement étudié, peaufiné et après y avoir tourné au volant de plusieurs monoplaces et lors des derniers essais privés, Jules Bianchi n’en reste pas moins concentré. Le Français aborde ce Grand Prix d’Espagne avec confiance mais prudence. Car ces 66 tours n’auront rien d’un parcours de santé pour le Français, qui disputera ce week-end son premier Grand Prix européen. Je l’aborde de la même manière que les autres Grand Prix [Il a procédé au traditionnel tour de piste à pied avec son équipe jeudi ndlr], même si il est vrai que nous connaissons bien le tracé et toutes les petites particularités du circuit de Barcelone. Cela dit, la préparation reste la même pour moi. Je travaille avec mes ingénieurs, je reste sur une approche similaire aux autres circuits que je connais moins car c’est toujours important d’arriver parfaitement concentré, confie le pensionnaire de Sheffield dans une entrevue avec ToileF1.

Barcelone, qui marque le début de la saison européenne, est aussi le théâtre d’une série de modifications notoires. Et même si le changement, ce n’est pas forcément pour maintenant, les directeurs d’équipes se sont rencontrés ce jeudi pour évoquer la mise en place d’un permis à points sur la Super-Licence des pilotes. S’il ne s’agit pour le moment que des balbutiements d’une idée envisagée depuis des mois, c’est un point sur lequel le Français se sent particulièrement concerné : “C’est sans doute une bonne idée. Cela permettrait de faire changer les choses sur la façon dont sont exécutées les pénalités. Mais attention à bien les interpréter. Car si vous prenez par exemple le cas d’un dépassement dangereux en piste, vous ne pouvez pas appliquer la même sévérité par rapport à un excès de vitesse dans la voie des stands. Il ne faudrait pas mélanger ce genre de sanctions, différentes, et qui n’ont pas les mêmes conséquences. Le futur barème établi doit être étudié pour ne pas que tout soit fortement ou injustement pénalisé. Ce n’est que le début des discussions. Cela sera sans doute un premier aperçu et des ajustements seront alors mis en place avec le temps”.

Régulièrement devant son coéquipier britannique Max Chilton lors des quatre premières courses, le Niçois ne cesse de travailler pour continuer à briller. Une attitude aussi remarquable que remarquée et qui le caractérise, lui qui allie finement agressivité en piste à un sens de l’adaptation finement travaillé. Avec une telle attitude, le rookie se fait remarquer en bien. Et ce n’est sûrement pas un hasard s’il a déjà réussi une opération séduction du côté d’une certaine écurie mythique italienne, qu’il a intégrée pour rejoindre son vivier de jeunes pépites, la Ferrari Drivers Academy il y a trois ans maintenant. Quand on lui demande s’il a déjà reçu des messages d’encouragement et/ou de félicitations de la part de Stefano Domenicali, qui n’a cessé de l’encenser depuis le début de l’année, il sourit : “J’appartiens toujours à leur programme de jeunes pilotes alors oui on peut dire que je suis forcément en contact avec eux. Je participe à quelques évènements avec l’équipe mais le principal changement cette saison est que je n’utilise en revanche plus leur simulateur”. S’il n’est jamais trop tôt pour évoquer le futur d’un talent toujours grandissant, le pilote de 23 ans se dévoue à sa modeste équipe, Marussia, qui continue à avancer pas à pas mais souvent avec éclat.

L’année prochaine marquera une autre étape dans la vie de la jeune écurie russe, puisqu’il s’agira de trouver un nouveau motoriste et de s’adapter avec le nouveau V6 Turbo : “Je n’ai encore pas eu l’occasion de l’entendre tourner. Il est encore bien trop tôt pour nous de nous concentrer sur la saison prochaine et ses nouvelles réglementations. Nous n’en sommes qu’à la 5e course et c’est vrai que je ne peux pas dire grand-chose sur le nouveau V6, même si j’ai cru comprendre que oui, certains avis divergent, notamment au niveau de la sonorité du moteur, dont le son est moins « présent » qu’actuellement”, nous précise-t-il. Difficile, enfin, d’aborder ce Grand Prix d’Espagne sans évoquer les composés utilisés cette année. Dernièrement sujet à polémique(s), les pneumatiques Pirelli n’ont au moins pas contrarié Bianchi : C’est un choix qui a été mûrement réfléchi et à nous de savoir bien les utiliser. Nous devons nous adapter à ces nouveaux changements. C’est vrai qu’ils s’usent plus vite que l’an dernier mais il faut aussi penser au spectacle proposé ; c’est là un autre aspect à prendre en compte en F1. Pragmatisme positif et concentration, en composant avec les moyens mis à sa disposition. Sans aucun doute, Bianchi est fait du bois dont beaucoup de directeurs d’équipes aimeraient voir arriver plus de nouvelles recrues…

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