5 éléments que nous avons appris lors du Grand Prix de Chine

Les conditions changeantes ont joué un rôle majeur à Shanghai, et l'action n'a pas manqué lorsque les feux se sont éteints pour le départ du Grand Prix de Chine…

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Photo de: LAT Images

1. Doubler est possible avec les F1 2017
Après beaucoup de plaintes quant à la capacité pour les monoplaces plus rapides, plus larges et plus chargées en appui aérodynamique de se dépasser entre elles, nous avons eu une réponse à Shanghai. Oui, elles le peuvent ! Et il ne s'agit pas de dépassements artificiellement aidés par le DRS comme nous pouvions peut-être l'attendre. C'étaient des dépassements à l'ancienne.

Déjà mis en valeur par la remontée de Max Verstappen de la 16e à la seconde place en 11 tours, ces dépassements l'ont été davantage encore avec la manœuvre de Sebastian Vettel sur son ancien coéquipier Daniel Ricciardo, à l'extérieur du virage 6, les deux hommes entrant en contact roue contre roue.

Que préférez-vous voir, une quantité élevée de dépassements artificiels, ou des manœuvres durement effectuées mais moins nombreuses ? Désormais, la preuve est faite, et les pilotes n'ont plus trop d'excuses pour ne pas tenter de dépassement.

En fait, le DRS n'a-t-il pas entravé certaines opportunités de dépassement ? Nous avons entendu Vettel y faire allusion, quand il était derrière son coéquipier chez Ferrari, Kimi Räikkönen. Un "train DRS" formé par trois voitures ne permettait qu'à la deuxième monoplace de disposer d'un véritable avantage.
2. Red Bull a encore beaucoup de travail à faire
Même si Verstappen a livré une course héroïque, les deux pilotes Red Bull ont terminé le Grand Prix de Chine à 45 secondes du vainqueur Lewis Hamilton.

Une fois encore, la RB13 semble rencontrer plus de bas que de hauts en matière de régularité. Tandis que Verstappen a pu profiter des conditions de piste humide, il a ensuite eu davantage de difficultés lors de la deuxième partie de course.

Max a ensuite dû repousser les assauts de son coéquipier Daniel Ricciardo pour assurer sa place sur le podium, après s'être montré plus rapide que lui en début de course, ce qui semble refléter cette irrégularité.

Après un temps de piste limité vendredi à cause des conditions climatiques, Red Bull cherchera à accumuler les kilomètres à Bahreïn pour mieux comprendre pourquoi la fenêtre d'exploitation de sa monoplace semble être si étroite.
3. Sainz joue à la roue de la fortune, et gagne
Carlos Sainz s'est amusé après coup de la réaction de son directeur d'équipe, Franz Tost, qui a estimé qu'il était "fou" de choisir les pneus slicks supertendres au départ, sur un circuit détrempé. On peut imaginer ce que le taciturne Autrichien a lancé à la radio quand Sainz est parti en tête-à-queue sous régime de voiture de sécurité…

Mais une reprise en main rapide et des arrêts au stand pour les pilotes le devançant ont rapidement placé Sainz en bonne position, rattrapant même les Red Bull et les Ferrari devant lui !

Il ne pouvait pas faire grand-chose face au retour de Valtteri Bottas, lui aussi parti en tête-à-queue un peu plus tôt, mais a terminé septième sans se faire prendre un tour.

Une riche récompense pour son pari.
4. Räikkönen doit élever son niveau
Nous avons déjà entendu ça auparavant : Kimi déplore un manque d'adhérence de son train avant. S'il y a une faille dans son armure, c'est qu'il a toujours été sensible au feedback renvoyé par ses pneus avant, particulièrement sur un circuit comme Shanghai.

Nous avons déjà vu ça chez Ferrari par le passé. S'ils n'écoutent pas ce qu'il demande pour augmenter le niveau d'adhérence, il continuera à avoir des difficultés.

Mais s'ils écoutent, comme en 2007, il est encore capable de faire de grandes choses. On a le sentiment qu'il pourrait y avoir une période difficile s'il n'y a pas de résolution à ce problème.
5. Les départs arrêtés sur piste humide créent le spectacle
Nous avons été accablés par les départs derrière la voiture de sécurité ces dernières années quand la piste était humide, et même si cela reste à la discrétion du directeur de course – qui peut désormais donner l'ordre d'un départ arrêté après un régime de voiture de sécurité – ça n'a pas été nécessaire à Shanghai.

La majorité du peloton s'élançant en pneus intermédiaires sur une grille de départ détrempée, tout s'est passé sans encombre, et espérons que cela devienne la norme à l'avenir.
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