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Abiteboul : Réduire le nombre de GP augmenterait la valeur de la F1

Le directeur général de Renault Sport F1, Cyril Abiteboul, croit que le championnat pourrait tirer profit d'une réduction "agressive" du nombre de courses pour ramener le calendrier à 15 épreuves.

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, devant Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, et le reste du peloton
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H mène au départ
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 mène au départ
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant  Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, et le reste du peloton au départ
Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 et Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H en lutte au départ de la course
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18, et le reste du peloton au départ de la course
Guenther Steiner, Team Prinicipal, Haas F1 Team, Dr. Vijay Mallya, team principal de Force India, Zak Brown, PDG de McLaren Racing, en conférence de presse
Bruno Michel et Günther Steiner, directeur de Haas F1

Le calendrier de la F1 égale cette saison son record historique de 21 Grands Prix, avec notamment une série de trois courses consécutives (France, Autriche et Grande-Bretagne) très peu populaire. Il a été suggéré que les saisons pourraient à l'avenir en compter 22 ou 23.

Réagissant sur la question, Cyril Abiteboul a déclaré à Motorsport.com : "Il faut que nous soyons capables d'engager les fans mais il faut que ça reste quelque chose de spécial. Nous sommes déjà bien au-delà de ce qui devrait être le chiffre pour quelque chose de spécial. Il faut transmettre un message de fierté, de motivation, d'énergie. Avec le calendrier que nous avons actuellement, l'enthousiasme n'est pas le même que quand nous voyagions 15 fois par an."

"Si nous n'avons pas cette énergie, ça risque d'être très difficile de la transmettre vers l'extérieur. C'est quasiment devenu une routine. Ça ne devrait pas être un travail de tous les jours. Nous avons fait pencher la balance, alors nous devons être extrêmement prudents. Je comprends la raison pour laquelle, commercialement, il faut allonger le calendrier, mais en ce qui me concerne, je serais pour une contraction importante du championnat."

Abiteboul estime qu'un chiffre situé "entre 15 et 18" courses en "augmenterait massivement la valeur". "Si vous vous montrez agressif et que vous dites 15 courses, il faut dire aux 21 épreuves que l'on a actuellement 'Écoutez les gars, il y en a six d'entre vous qui vont être abandonnés : battez-vous'."

"On inverse totalement le schéma du marché. Il serait très intéressant de voir la réaction. Je comprends qu'il s'agirait d'un pari, ce qui n'est pas dans l'organisation actuelle de la Formule 1, qui gagne plus d'argent chaque année, [qui attire] plus de gens, plus de circuits, plus de cagnotte, plus de tout. Mais à un certain point, il y aura un moment crucial et peut-être que nous allons voir s'il sera possible d'inverser l'équilibre."

"Aucun intérêt" d'allonger le calendrier pour l'allonger

Certaines des petites équipes de F1 ont suggéré qu'il faudrait leur prouver qu'il y a bien un intérêt commercial pour qu'elles soutiennent un calendrier étendu. Ainsi, le team principal de Haas, Günther Steiner, de déclarer : "Aller sur des courses nous coûte à nous et à la F1 énormément d'argent, donc il faut s'assurer qu'il y a aussi des retombées, pas seulement des dépenses. S'étendre juste pour s'étendre, ça n'a aucun intérêt. L'équilibre est entre 20 et 22 courses maximum. En allant au-delà, il n'y a aucun retour."

Le propriétaire de Force India, Vijay Mallya, indique pour sa part que son "inquiétude majeure" est le bien-être de son personnel. "Plus de courses veut dire plus de revenus et si je peux avoir une et demie ou deux équipes de course et que je suis payé par la Formule 1, je prendrais assurément cela en considération."

"Mais si les choses ne changent pas, alors je pense que plus de 21 courses et que ces trois GP d'affilées, c'est juste trop éprouvant pour nos ingénieurs, nos mécaniciens et tous ceux qui sont impliqués dans l'équipe de course."

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