Abiteboul sur les pénalités : "Si c'est un problème, discutons-en !"

Le directeur de l'équipe Renault n'est pas spécialement préoccupé par la manière dont sont attribuées les pénalités en F1, mais estime qu'il suffit de mettre le sujet sur la table s'il représente réellement une préoccupation pour la discipline.

Zak Brown, directeur exécutif de McLaren, Cyril Abiteboul, directeur général de Renault F1 Team, Otmar Szafnauer, Team Principal et PDG de Racing Point, et Frédéric Vasseur, Team Principal, Alfa Romeo Racing

Zak Brown, directeur exécutif de McLaren, Cyril Abiteboul, directeur général de Renault F1 Team, Otmar Szafnauer, Team Principal et PDG de Racing Point, et Frédéric Vasseur, Team Principal, Alfa Romeo Racing

Steven Tee / Motorsport Images

La polémique entourant la pénalité reçue par Sebastian Vettel au cours du Grand Prix du Canada a été au cœur des discussions d'après-course. Si au contraire de nombreux protagonistes, l'humeur de Cyril Abiteboul, directeur de l'équipe Renault, était plutôt à célébrer la performance interne de son équipe et à gérer les émotions de Nico Hülkenberg, qui n'a pas reçu l'autorisation de tenter d'attaquer Daniel Ricciardo pour le gain de la sixième place, le Français a toutefois accepté de donner son avis plus élargi sur un système de règles que Toto Wolff lui-même a indiqué être favorable à revoir.

Comme l'ont particulièrement fait remarquer les principaux intéressés qu'étaient les membres de l'équipe Ferrari dans les instants suivant l'arrivée du GP du Canada, de nombreux fans en piste étaient furieux contre la pénalité de Vettel, n'hésitant à huer copieusement la cérémonie du podium avant laquelle Vettel a lui-même particulièrement chauffé les esprits avec des communications radio sans équivoque et une attitude revancharde.

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"J'ai mes propres problèmes !" commence Abiteboul dans un éclat de rire, interrogé sur le bien-fondé ou non de la pénalité. "Vous savez, on parle à chaque fois qu'il y a un tel incident", poursuit-il. "On parle, on parle et puis on passe à autre chose. C'est l'un des problèmes de la Formule 1 : il n'y a pas de vigilance propre et constante dans l'application des décisions."

Néanmoins, si tant est que le système actuel mette en péril la possibilité d'assister à des spectacles intéressants en piste, Abiteboul se dit prêt à s'asseoir autour de la table pour évoquer des alternatives au règlement en place.

"Pour la constance [dans les décisions des commissaires], si l'on pense qu'il y a un problème, assurons-nous de le régler avant que l'on ne l'oublie !" invoque-t-il, défenseur de l'idée selon laquelle il faut battre le fer tant qu'il est chaud, à condition de tout de même laisser les émotions de côté. "C'est un peu la même chose au sujet des règlements [techniques et sportifs]. Je ne souhaite rien dire au sujet de cet incident, car franchement, je ne l'ai pas regardé : j'étais trop concentré sur ma propre course. Mais je pense que s'il y a un problème, il faut creuser en profondeur, alors que nous n'en parlons que dans la chaleur du moment le dimanche, au maximum jusqu'au lundi, peut-être, avant de passer à autre chose. Si c'est un vrai problème, rassemblons-nous et discutons-en !"

 

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