Actualités

Abiteboul : On peut être rassuré sur le destin de Renault en F1

L'arrivée à la tête du constructeur français de Luca de Meo n'inquiète pas Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault F1, qui estime qu'il y a de quoi être "assez rassuré" sur l'avenir de l'équipe en discipline reine.

Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Ce mercredi 1er juillet 2020, Luca de Meo a pris ses fonctions à la tête de Renault. Cette arrivée se matérialise quelques semaines après que la directrice générale par intérim du groupe, Clotilde Delbos, a indiqué, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes pour évoquer le plan d'économies lancé par le constructeur : "Nous avons dit publiquement et nous confirmons que nous restons engagés en Formule 1."

Invité de l'émission "En Pole" de Canal+, Cyril Abiteboul, directeur général de l'équipe Renault en F1, a expliqué avoir déjà rencontré De Meo : "Il a été au contact des équipes, oui. Parmi d’autres personnes, j’ai eu le plaisir de le rencontrer."

Lire aussi :

Revenant ensuite sur la question de la prolongation de l'engagement en F1 dans la stratégie globale de la firme, il a expliqué : "Je laisserai bien évidemment [Luca de Meo] présenter son plan, je ne peux pas m’exprimer là-dessus. En revanche, effectivement, peu avant son arrivée, sa prise de fonction, il y a eu cette confirmation de notre participation en F1 par Clotilde Delbos qui assurait le poste de CEO par intérim jusqu’à l’arrivée de Luca de Meo."

"Clairement, Luca de Meo est quelqu’un qui est passé par de nombreuses marques, il les a dynamisées, notamment sur la partie produit sportif, leur présence en compétition, donc j’ai vu quelqu’un qui était passionné d’automobile, passionné de voitures sportives également et de sport automobile. On a quelqu’un qui connaît un certain nombre de nos interlocuteurs directs, ça va effectivement faciliter nos échanges et nos réflexions."

Abiteboul n'est en tout cas pas particulièrement inquiet concernant le plan d'économies de 2 milliards d'euros sur trois ans. "Je ne suis pas quelqu’un d’inquiet quand j’arrive à avoir une prise directe sur les événements ; à la limite, je suis plus inquiet lors d’un départ de Formule 1, car là je ne maîtrise rien du tout."

"Là, ce sont des dossiers économiques, avec des équations économiques qui se sont améliorées depuis 2016, des sponsors de plus en plus nombreux, avec des droits télés également qui vont être redistribués de manière beaucoup plus égalitaire à partir de l’année prochaine, avec également un [plafond budgétaire] qui va être bien plus raisonnable dans les montants, qui ne nous obligera pas à être dans cette espèce de course à l’armement. On ne va pas avoir besoin de continuer de grossir comme on l’a fait jusqu’à maintenant, donc tout ceci m’a donné confiance. Il faut quand même que tout le monde soit capable de se sortir de cette crise-là, mais au-delà de ça, effectivement, on peut être assez rassurés sur le destin collectif de Renault en Formule 1."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Hamilton modifie son casque pour soutenir Black Lives Matter
Article suivant Racisme, COVID-19… Le titre 2020 serait spécial pour Hamilton

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France