Alain Prost teste la Red Bull RB8
A Silverstone, Alain Prost s’est fait plaisir en prenant le volant de la Red Bull RB8, la monoplace 2012 avec laquelle le team et Vettel ont décroché les deux couronnes mondiales au terme d’un final haletant face à Fernando Alonso et Ferrari
A Silverstone, Alain Prost s’est fait plaisir en prenant le volant de la Red Bull RB8, la monoplace 2012 avec laquelle le team et Vettel ont décroché les deux couronnes mondiales au terme d’un final haletant face à Fernando Alonso et Ferrari.
Le Quadruple Champion du Monde français s’est refait une idée des progrès réalisés par la F1 depuis son ère sur un train de pneus pluie, et est ressorti du baquet avec le sourire. Certes trop court pour réellement se faire une idée du comportement de la monoplace, le run aura en tous les cas satisfait les nombreux fans présents.
« On apprécie toujours ! C’est toujours bon ! », s’est enthousiasmé le Professeur. « La préparation a été courte mais ce n’était que pour un tour. J’aurais préféré faire un run plus long ! Mais c’était bon. Le faire ici, sur cette piste, avec tous ces spectateurs, c’est vraiment enrichissant. On se rappelle les victoires et le bon vieux temps ».
Et les souvenirs de Prost à Silverstone sont particulièrement bons : le Français s’y est en effet imposé à pas moins de 5 reprises.
« Je pense que ça m’allait bien », admet l’ambassadeur Renault. « Silverstone était une piste vraiment rapide. C’était difficile et très dangereux, mais c’était aussi très exigeant pour les pneus avec les longs virages. Vous aviez besoin d’un set-up différent pour la course par rapport aux qualifications, ce qui fait que j’étais assez bon ici même quand je ne partais pas en pole ».
Prost avait déjà pu se faire une idée de ce qu’est une machine moderne conçue par le Britannique, grâce à un test récent et plus prolongé au volant de la RB6 de 2010. Le dernier titre d’Alain Prost fut acquis au volant d’une monoplace Williams déjà conçue par le génie Adrian Newey, en 1993.
« On ne peut pas vraiment les comparer. Vingt ans, c’est long ! Les voitures modernes semblent différentes car tout y est parfaitement préparé, mais on ne peut pas sentir une grande différence en pilotant les voitures. Je pense qu’il y a plus de différence entre 1983 et 1993 qu’entre 1993 et 2012. Les années où je pilotais, on a vu de grands changements en F1. Même deux ans faisaient une grande différence, alors qu’entre 2010 et 2012, les Red Bull sont assez similaires ».
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires