Albon : La nouvelle Williams, "une bonne plateforme pour débuter"

Douzième du Grand Prix d'Autriche et temporairement dans les points, Alexander Albon s'est dit satisfait des évolutions de Williams, bien que le travail d'optimisation soit loin d'être terminé.

Alex Albon, Williams FW44

Photo de: Williams F1

Impliqué dans la série d'accidents du départ et immobilisé après une poignée de mètres, Alexander Albon n'a pas eu l'occasion d'étrenner les évolutions de Williams au Grand Prix de Grande-Bretagne. L'équipe a néanmoins profité d'un week-end plus calme en Autriche pour pousser l'analyse de ce nouveau package jusqu'à la course, conclue au douzième rang pour Albon.

Le pilote figurait même dans le top 10 dans les derniers kilomètres, toutefois il n'a su résister au retour de Fernando Alonso, muni de pneus plus frais, et à la pression de Valtteri Bottas, qui a passé la majeure partie de la course dans ses échappements.

"C'était palpitant à certains moments", a-t-il commenté pour Motorsport.com. "À un moment, nous étions dixièmes, j'en étais vraiment ravi. J'étais heureux, c'était notre première vraie course avec le nouveau package aéro. Nous allons beaucoup apprendre [de la course], nous allons regarder les données et définir où nous sommes performants et où nous sommes faibles. Clairement, il manque encore un petit quelque chose mais nous continuons à nous familiariser avec la voiture. Donc c'était presque comme une vraie première sortie pour la voiture."

"Nous ne nous perdions pas le contact sur le peloton. Nous avons eu un peu de drapeaux bleus qui nous ont éloignés des Haas et des McLaren. Donc nous sommes là, nous ne sommes pas loin. En particulier durant la course, j'ai dû solliciter les pneus trois ou quatre dixièmes plus fort que ce qu'ils pouvaient supporter. Je devais le faire parce que c'était le rythme. Si on peut obtenir ce rythme de la voiture, alors tout est facile, on peut mieux gérer les pneus et je n'atteindrai pas le pic [dans la dégradation] comme je l'ai fait en course."

Alex Albon, Williams

Alex Albon, Williams

Les averses ayant perturbé le week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne et le carambolage du départ dans lequel s'est retrouvé Albon n'ont pas aidé Williams à comprendre le fonctionnement de ses nouvelles pièces : non seulement Nicholas Latifi s'est qualifié devant son coéquipier alors qu'il ne disposait pas des évolutions mais le Canadien a aussi été le seul représentant Williams en course.

Les 71 tours du Grand Prix d'Autriche, plus les 23 du sprint de samedi, ont donc permis à Albon, encore une fois seul détenteur des nouvelles pièces, de se faire une meilleure idée de la FW44 évoluée. Et le Thaïlandais est plutôt satisfait de son nouveau matériel, qui doit encore être peaufiné.

"Nous avons plus d'appui, c'est clair. C'est un petit peu plus délicat à utiliser à certains endroits, c'était surtout très délicat sur ce circuit avec le changement de direction du vent", a-t-il précisé. "Je ne sais pas comment les autres l'ont ressenti, mais le pilotage en course a été très difficile. Mais la façon dont je vois les choses, c'est que nous avons de l'appui, c'est le plus important, et nous allons essayer de trouver de l'équilibre. Nous avons le reste de la saison pour y parvenir et nous avons une bonne plateforme pour débuter. À cet égard, ce n'est pas la voiture la plus complexe. C'est une bonne base, nous pouvons construire là-dessus."

Et puisque les évolutions de Williams sont profondes, la forme des pontons ayant drastiquement changé, leur optimisation est assez difficile : "On voit que les équipes de pointe ont probablement le plus confiance dans leur voiture de base, ils ne font que la peaufiner week-end après week-end. Nous avons procédé à un très gros changement sur la voiture, une philosophie différente. Il faut beaucoup plus de temps pour la comprendre."

"C'est un peu plus comme une remise à zéro. On le voit avec d'autres voitures comme l'Aston Martin, [l'équipe] a un nouveau package et ils l'apprennent. Donc il y a évidemment un côté 'où sommes-nous mauvais, où sommes-nous bons ?' Heureusement, nous avons fait une course complète [en Autriche] donc nous pouvons analyser les données, voir où nous sommes en difficulté et quels sont peut-être les points que nous devons améliorer."

Propos recueillis par Adam Cooper

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