Actualités

Alesi - "Le plus de sensations" à Spa-Francorchamps

Pendant la pause estivale de trois semaines, la Formule 1 a dû s’armer de patience avant d’affronter le circuit le plus attendu de l’année, Spa-Francorchamps

Pendant la pause estivale de trois semaines, la Formule 1 a dû s’armer de patience avant d’affronter le circuit le plus attendu de l’année, Spa-Francorchamps.

Sur le toboggan des Ardennes, Pirelli a sélectionné ses P Zero Blancs « Medium » et P Zero Jaunes « Soft ». Cette gamme, plus tendre que l’an passé, a été choisie pour offrir des stratégies différentes. Avec un développement supérieur à 7 kilomètres, la piste de Francorchamps est la plus longue de l’année.

Mais la succession de longues lignes droites et de virages négociés à pleine vitesse, ainsi que l’abrasivité de l’asphalte et les dénivelés, en font aussi l’une des plus agressive pour les enveloppes. Et comme si cela ne suffisait pas, la météo variable, qui se distingue par de fréquents avis de tempêtes, est l’une des autres particularités de ce site pittoresque niché dans les montagnes ardennaises.

Dans ces circonstances, les apparitions de la voiture de sécurité sont fréquentes et la réactivité devient un élément fondamental pour calquer sa stratégie en fonction des conditions. Il n’est pas rare, par ailleurs, que l’asphalte soit mouillé par endroit et totalement sec dans d’autres. Les F1, les pneus et les pilotes sont alors poussés à leurs limites !

"Le circuit de Spa est sans conteste celui qui vous procure le plus de sensations en matière de pilotage, mais c’est également le plus difficile, sur le sec comme sur le mouillé. Il est très exigeant pour les pneumatiques", se souvient Jean Alesi, ambassadeur pour le manufacturier italien.

"Lorsque j’ai roulé là-bas pour la première fois, nous disposions de gommes spécialement adaptées aux qualifications et il était alors compliqué de boucler un tour complet, à pleine charge, sans observer de cloquage. Dès lors que vous parveniez à l’Arrêt de Bus, elles étaient déjà très usées".

"C’est différent aujourd’hui car elles sont beaucoup plus résistantes. Les appuis sont modérés car une bonne vitesse de pointe est primordiale pour aborder les longues lignes droites. Quant à l’abrasivité de la piste, elle devient un avantage sous la pluie car les pilotes disposent d’un grip maximal. Et ces conditions, elles sont fréquentes à Francorchamps"…

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Quand la neige s'invitait à Silverstone
Article suivant Les Poulidor de la Formule 1 : Jacky Ickx

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France