Actualités

Albon sera "bien mieux préparé" à Melbourne qu'en 2019

Fort d'une année d'expérience en Formule 1, Alexander Albon va aborder la saison 2020 dans des conditions favorables.

Alexander Albon, Red Bull RB15

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Alexander Albon a connu une ascension aussi inattendue qu'effrénée, puisqu'il y a deux ans, il n'avait pas le budget nécessaire pour financer sa saison en Formule 2. Par la suite, en moins de 12 mois, l'Anglo-Thaïlandais a été recruté par Nissan e.dams en Formule E, volant qu'il a délaissé pour signer chez Toro Rosso en Formule 1 ; il s'est finalement classé troisième de F2 et s'est ensuite emparé du baquet de Pierre Gasly chez Red Bull à la mi-saison 2019 grâce à des débuts convaincants et aux performances en demi-teinte du Français.

Lire aussi :

"À vrai dire, c'est un sentiment très étrange car j'ai du mal à réaliser, mais en même temps, je me rends bien compte que je suis chez Red Bull", commente Albon, qui a fini huitième du championnat pour sa première saison, avec une série de sept arrivées consécutives dans le top 6 et un premier podium qui lui a échappé sur le fil au Brésil. "C'est comme si j'avais été sur un nuage tout au long de ma première année. Je ne me sens pas conscient de quoi que ce soit. Ce qui est, je pense, une bonne chose ! Car je ne ressens pas la pression. Je me rappelle à moi-même ce qui est arrivé, car être dans un top team pour sa première année, je pense que Lewis [Hamilton] doit être le dernier à avoir eu cette opportunité [chez McLaren en 2007]."

"Le seul moyen de faire ses preuves, ce sont les résultats. Il faut se focaliser sur le pilotage et sur le fait de tirer le meilleur de la voiture et de l'équipe, qui représentent un nouvel environnement. Je ne voyais pas ça comme 'il faut que je sois performant', plutôt comme 'j'ai une opportunité'. L'état d'esprit était donc différent, car à tort ou à raison, j'ai toujours pensé que si ça ne marchait pas, j'aurais quand même ma chance chez Toro Rosso. Ce n'était donc pas 'ça passe ou ça casse'."

Alexander Albon, Red Bull Racing

Un travail plus productif lors de la pré-saison

Albon avait débarqué chez Toro Rosso sans la moindre expérience de la Formule 1, contrairement aux autres rookies tels que George Russell et Lando Norris, et n'avait donc eu que quatre journées d'essais hivernaux pour s'acclimater avant d'être lancé dans le grand bain. Sa tâche a ensuite été compliquée lorsqu'il a dû découvrir la RB15 en cours de saison.

"La Formule 1 m'est désormais familière, du moins l'environnement", estime le pilote Red Bull Racing. "Et ça va devenir un peu plus normal, même si cette année [2019] n'a pas été si normale. J'ai énormément appris sur la Formule 1 et son fonctionnement avec la Toro Rosso. Puis cela a changé. C'était presque comme repartir de la case départ. Mais au moins, maintenant, nous avons des bases vraiment solides."

Il souligne : "On ne peut pas changer grand-chose [lors d'un week-end de Grand Prix], car on ne peut pas prendre de risque. Mais je pense que l'équipe comprend déjà vraiment ce que je veux dans la voiture."

"Aux essais [de pré-saison], l'ambiance est forcément un peu différente. Il y a des comparaisons plus utiles, pas comme en EL1 et en EL2 quand on a quatre heures entre les séances. C'est un moment très important où il faut vraiment se focaliser sur le temps que l'on a et son organisation afin d'en tirer le meilleur. Car même si nous disons qu'il est temps d'apprendre et de mener des expériences, nous n'avons que trois jours d'essais avant d'arriver à Melbourne [six au total pour l'écurie, ndlr]. Cela reste limité, mais bien sûr, c'est mieux que rien."

Lire aussi :

Directeur de Red Bull Racing, Christian Horner n'a en tout cas aucun regret quant à la promotion d'Albon au sein de l'écurie mère. Son nouveau pilote n'a pas fait mieux que Pierre Gasly en performance pure par rapport à Max Verstappen en qualifications, mais il était bien plus proche de son chef de file en course, ce malgré son manque d'expérience au volant de cette monoplace.

"Nous avons changé de pilote à la mi-saison, et je pense que c'était la bonne chose à faire. Je pense qu'Alex a mérité son baquet pour l'an prochain. Il est facile d'oublier que c'était sa première année en F1, et il ne fait que s'améliorer, tout comme sa compréhension de ces pneus et de la complexité de ces voitures. Le dimanche, son rythme est de plus en plus proche [de celui de Verstappen]. Je pense qu'avec un bon hiver et une bonne pré-saison, son expérience récente fera de lui un pilote bien mieux préparé au moment d'aller à Melbourne", conclut Horner.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Les 10 écuries auront des mulets pour tester les pneus 18 pouces
Article suivant Max Mosley bientôt au centre d'un nouveau documentaire

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France