Alonso approuve le veto de McLaren contre Red Bull-Honda

La solution aurait pu venir de Honda, et le motoriste japonais était même favorable au fait de fournir l'écurie anglo-autrichienne. Seul problème : le droit de veto accordé par Honda à McLaren dans le contrat signé par les deux parties.

En effet, Ron Dennis est fermement opposé à l'arrivée de Red Bull dans les rangs de Honda et a donc appliqué son droit de veto. C'est une décision qu'approuve Fernando Alonso, qui revient par ailleurs sur la première année de collaboration entre McLaren et Honda depuis 1992.

"Nous sommes heureux de travailler ensemble et de démarrer le retour du partenariat McLaren Honda," déclare l'Espagnol. "Nous nous aidons beaucoup les uns les autres. McLaren aide beaucoup Honda, Honda aide beaucoup McLaren. Cette année, dans les moments difficiles, toute l'équipe a été très unie, même si parfois, il y avait des rumeurs de tensions çà et là."

"Il y a eu très peu de tensions par rapport à ce que cela aurait pu être. Je suis très fier de la façon dont nous avons travaillé et de l'interaction entre les deux constructeurs, les deux entreprises, les deux cultures. Tout se passe bien mieux que ce que les gens peuvent imaginer."

Une injustice?

Ainsi Alonso ne verrait-il pas d'un très bon œil le fait que Red Bull puisse récolter les fruits d'une saison semée d'embûches pour McLaren. 

"Donner des moteurs et toutes les connaissances que nous avons rassemblées à une autre équipe est peut-être un petit peu injuste?", suggère le double Champion du Monde.

"Je ne pense pas que nous devrions être au milieu de cela, c'est un problème de Red Bull. Ils se retrouvent dans cette situation. Apparemment, ils ne veulent pas du moteur Ferrari de cette année pour l'an prochain... ils ne veulent probablement pas du moteur Honda de cette année non plus! C'est leur problème."