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La carrière, la motivation et le bonheur affectés d'Alonso

Le double Champion du monde, sevré de victoires en Formule 1 depuis quatre ans, ne cache pas le poids de ce manque.

Fernando Alonso, McLaren

Photo de: Sutton Motorsport Images

Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren regarde Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Fernando Alonso, McLaren MCL32

Depuis le 12 mai 2013, le compteur de victoires de Fernando Alonso reste irrémédiablement coincé à 32. Devant son public, au volant d'une Ferrari, le pilote espagnol s'était imposé ce jour-là à Barcelone. Depuis, la traversée du désert se prolonge… Elle a débuté par une année 2014 manquée chez Ferrari, avant de se poursuivre à travers ce retour chez McLaren, où Honda éprouve toutes les peines du monde à fournir un moteur aussi bien fiable que performant.

À 35 ans, celui qui s'est essayé avec brio aux 500 Miles d'Indianapolis en mai dernier a toujours soif de victoire. Bien qu'occupant le baquet d'une monoplace incapable de le propulser aux avant-postes, il démontre chaque week-end qu'il est en mesure d'en tirer le maximum, quitte à en faire parfois de l'auto-promotion lorsqu'il faut réagir après un tour de qualifications ou un Grand Prix.

Il n'empêche que si le compteur de points en 2017 s'est débloqué à Bakou, le bilan est toujours bien loin du compte pour un double Champion du monde dont le contrat chez McLaren prendra fin à l'issue de la saison. Le natif d'Oviedo ne le cache pas, cette absence de succès lui pèse, mais il sait aussi la relativiser un minimum.

"Le manque de victoires fait du mal à la carrière, à la motivation et au bonheur", reconnaît-il au micro de Sky Sports. "Cela a été la plus grande perte de ces deux dernières années. Je n'ai pas gagné depuis 2013, donc il ne s'agit pas uniquement de ces trois dernières années. C'est la chose frustrante. Mais en même temps, je regarde les autres pilotes, Nico Hülkenberg, Daniel Ricciardo, même Max Verstappen, qui sont des gars super talentueux, et ils ont fait deux ou trois podiums ces deux dernières années. Il y a une très forte domination de Mercedes, et cette année de Ferrari et Mercedes, donc tous les autres pilotes sont dans la même situation."

Rien avant octobre

Plus cette saison 2017 avance, plus la pression s'accentue sur un Alonso qui ne modifie pas pour autant son propre calendrier. La décision quant à son avenir, chez McLaren ou dans une autre équipe, en Formule 1 ou ailleurs, il n'en parlera pas avant le mois d'octobre prochain. Que ses supporters se rassurent toutefois, celui dont les deux sacres mondiaux avec Renault remontent désormais à plus de dix ans ne jouera pas les seconds rôles en 2018, où que ce soit !

"On m'a demandé si je resterais en F1, si je bougerais. J'ai dit que j'en discuterai en octobre, je ne peux pas parler toutes les semaines de la même chose, répéter la même chose, redire que je prendrai une décision en octobre", insiste-t-il. "C'est sûr, mes fans ont besoin de savoir que, quelle que soit la décision que je vais prendre, ce ne sera pas pour me battre pour la dixième ou la huitième place."

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