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Le manque d'action en piste a poussé Alonso à dire stop

Présent à Silverstone pour y disputer la troisième manche de la Super Saison du WEC avec Toyota, Fernando Alonso a pris la parole publiquement pour la première fois depuis l'annonce de son absence en F1 l'année prochaine.

Fernando Alonso, McLaren MCL33

Fernando Alonso, McLaren MCL33

Manuel Goria / Motorsport Images

Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33, en lutte avec Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Fernando Alonso, McLaren, sur la grille
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren, met son casque
Le gâteau d'anniversaire de Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL33

Fernando Alonso a précisé les raisons l'ayant poussé à prendre cette décision, et confirmé qu'il lui était impossible d'écarter totalement la perspective d'un retour dans la catégorie reine à plus long terme. Sans surprise car il a régulièrement développé ces arguments tout au long des derniers mois, l'Espagnol a mis en avant une F1 trop prévisible selon lui et le manque d'action en piste pour justifier sa prise de recul à 37 ans.

"L'action en piste n'est pas celle dont je rêvais lorsque je suis arrivé en F1, ou lorsque j'étais dans des disciplines différentes, ou par rapport à l'action en piste que j'ai connue d'autres années", assure-t-il. "J'arrête parce que j'ai le sentiment que l'action en piste, de mon point de vue, est très médiocre. En fait, ce dont on parle le plus en F1 se passe hors de la piste. Nous parlons des polémiques. Nous parlons des messages radio. Nous parlons de toutes ces choses-là, et lorsque l'on parle autant de tout ça, c'est un mauvais signal."

"C'est parce que l'action en piste était très médiocre pendant le week-end, et c'est le sentiment que j'ai en F1 désormais. Je pense qu'il y a d'autres disciplines qui peuvent peut-être offrir un meilleur spectacle, plus de joie et de bonheur, alors c'est ce que je vais essayer de trouver."

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"En 2003, 2004, 2008, 2009 et 2011, je ne gagnais pas de courses [Il a toutefois remporté des GP en 2003, 2008 et 2011]. Mais c'était difficile de prédire ce qui allait se passer à Spa et Monza", estime-t-il. "Maintenant, nous pouvons déjà écrire ce qui va se passer à Spa et Monza. Nous pouvons donner les 15 premières places, peut-être avec une ou deux erreurs. C'est dur de voir à quel point tout est devenu prévisible. Nous allons à Barcelone et nous faisons des essais hivernaux, et le premier jour on sait ce que l'on fera jusqu'en novembre à Abu Dhabi, et c'est dur."

"Pour moi, ce n'est pas tant un problème car après 18 années, comme je l'ai dit auparavant, j'ai accompli plus que ce dont j'avais rêvé. Mais pour des jeunes pilotes ou d'autres pilotes, c'est dur, car ils espèrent simplement que l'année suivante l'équipe va franchir un cap incroyable, ou qu'ils vont être contactés par une ou deux équipes. C'est devenu difficile pour les pilotes ambitieux. Pour un pilote avec une certaine ambition, ce sera dur à l'avenir si les choses ne changent pas."

Pourquoi pas revenir en 2020 ?

Pour Fernando Alonso, le court terme passe par une deuxième partie de saison à boucler en F1 avec McLaren, ainsi qu'un titre mondial à conquérir en WEC à travers la Super Saison qui le mènera jusqu'en juin 2019. Pour le reste, il faudra encore patienter avant de savoir si un engagement en IndyCar s'y ajoutera.

Et après ? En cas d'opportunité majeure en 2020 du côté de la F1, le double Champion du monde n'exclut pas de rentrer au bercail. "Je pense que la porte est plus ouverte car je crois piloter au meilleur niveau de ma carrière actuellement", plaide Alonso. "Pourquoi fermer des portes si quelque chose pouvait se passer à l'avenir ? Je suis encore jeune, je n'ai pas 45 ans. Je me sens fort et je fais 27 courses cette année. Ma réflexion me mène à arrêter. Mais qui sait ?"

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