Alonso et Honda croient à un bon résultat en Autriche

Contraint à l’abandon après 42 tours du Grand Prix d’Europe suite à un problème de boîte de vitesses, Fernando Alonso avait auparavant appelé son équipe à maintenir le développement pour la saison en cours. Le pilote espagnol semble aujourd’hui confiant quant à la possibilité pour McLaren-Honda de réaliser un bon week-end en Autriche, malgré un tracé qui, sur le papier, ne paraît pas taillé pour la MP4-31 et son unité de puissance Honda. 

Néanmoins, les récents progrès du motoriste japonais ont visiblement convaincu en interne, après l’introduction d’une évolution turbo à Montréal qui permet de mieux déployer l’énergie sur un tour. C’est ainsi avec une certaine impatience qu’Alonso attend de rejoindre le Red Bull Ring, précisant que la monoplace de Woking dispose des deux qualités nécessaires pour réussir le week-end prochain : traction et aéro. 

"Après les exigences uniques du circuit urbain de Bakou, nous revenons sur un circuit plus conventionnel en Autriche", note le double Champion du monde. "C’est une piste bien plus courte que Bakou, c’est toujours très difficile car on ne peut pas se permettre la moindre erreur. Un tour dure moins de 70 secondes, ce qui resserre la grille et fait qu’il n’y a que quelques dixièmes de seconde entre chaque ligne."

"Pour être rapide, il faut une bonne traction et une aéro efficace, ce que nous avons. Pour cette raison, j’espère que nous pourrons être plus compétitifs que nous l’étions à Bakou. Et j’espère connaître une course plus longue que l’an dernier, puisqu’elle s’était terminée dans le premier tour !"

Lors de l'édition 2015, Alonso avait été victime d'un accrochage avec Kimi Räikkönen peu après le départ.

Gérer au mieux l’ERS

Les espoirs d’Alonso trouvent leur écho dans ceux de Yusuke Hasegawa, directeur du programme F1 de Honda. Le Japonais affiche une certaine confiance, s’appuyant notamment sur la dernière amélioration apportée par le constructeur nippon. 

"Le Red Bull Ring est un très joli circuit technique, où une fois que la première portion en montée est passée, la plupart de la piste est en descente avec des virages serrés", détaille Hasegawa. "C’est aussi l’une des courses les plus courtes de l’année, alors dès que les feux s’éteignent, ça devient une intense bataille pour les pilotes et les ingénieurs afin de mettre en place la bonne stratégie et de s’adapter rapidement."

"La piste est très gourmande en puissance, mais nous avons confirmé à Montréal et Bakou que la nouvelle efficience de notre turbo a aidé l’équipe. Nous espérons gérer notre ERS pour qu’il convienne à la nature vallonée de la piste, afin de pouvoir nous battre à nouveau pour les points en course."