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Alonso - Les progrès de 2016 ne garantissent pas le succès en 2017

Présent lors de la conférence de presse des pilotes à la veille de la première journée du Grand Prix du Japon 2016 de Formule 1, Fernando Alonso est revenu sur les progrès de McLaren-Honda et sur la philosophie du motoriste japonais.

Fernando Alonso, McLaren MP4-31

Fernando Alonso, McLaren MP4-31

McLaren

Formule 1 2017

La saison 2017 de Formule 1 promet un changement radical du sport, avec de nouvelles voitures, beaucoup plus rapides, des pneus plus larges et de nouveaux jeunes pilotes prometteurs. Suivez l'intégralité de la saison grâce à nos spécialistes, nos photos, nos vidéos et nos animations, de Giorgio Piola !

Fernando Alonso, McLaren MP4-31 grimpe dans sa voiture dans le garage
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MP4-31 aux stands
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren et Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso lors de la parade des pilotes
Fernando Alonso, McLaren lors de la parade des pilotes
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31

L'Espagnol, qui disposera à Suzuka de l'unité de puissance Honda améliorée, s'estime heureux des progrès réalisés par McLaren au cours de l'exercice 2016 même s'il attend surtout 2017 pour voir la structure de Woking remonter dans la hiérarchie de la Formule 1.

"Nous sommes contents de nos progrès de cette année. Nous arrivons à nous battre avec des équipes compétitives comme Force India, Williams. Nous avons fini quatre fois 7e lors des cinq dernières courses. Nous sommes contents de devenir compétitifs."

"Pour l'an prochain, nous ne pouvons rien voir de clairement positif ou négatif. Tout va énormément changer, donc il faut être très concentré sur la voiture de l'an prochain, d'une façon qui n'est que théorique avec le simulateur et les données. Nous voulons être plus compétitifs l'an prochain."

"Nous avons fait un grand pas en avant par rapport à l'an dernier, et il va falloir faire de même l'an prochain pour nous battre pour le podium et pour la victoire. Nous avons les infrastructures, nous avons des gens talentueux. Nous avons toujours dit que nous voulions gagner dès que possible. Nous verrons."

Et dans le cadre de cette marche vers la victoire, l'évolution moteur testée à Sepang et qui sera utilisée en course à Suzuka est un pas en avant, au moins sur le plan de la fiabilité. "En ce qui concerne le nouveau moteur, c'est juste un moteur que nous avons utilisé en Malaisie pour des raisons de fiabilité plus que de performance. Nous avons décidé de prendre la pénalité en Malaisie pour faire les autres courses sans souci. Le moteur a exactement la même puissance, donc nous ferons de notre mieux."

"Heureux depuis le premier jour"

Invité à comparer son expérience de travail avec Honda par rapport à ce qu'il a connu chez Renault ou Ferrari, le double Champion du monde explique : "C'est très intéressant depuis le premier jour de travailler avec Honda. Leur philosophie, leur approche. Je suis un grand fan de la culture et des traditions japonaises, et je pense que cela se traduit dans leur philosophie de la course."

"Ils suivent leur programme. Parfois, c'est frustrant, parce qu'on veut quelque chose dès aujourd'hui ou demain, mais ça prend du temps. Ils font le travail, ils font tout au Japon avec des japonais. C'est leur mission, disons. Je suis très heureux de faire partie de ce projet depuis le premier jour."

"Maintenant que des ressources arrivent, ils commencent à être plus motivés et plus créatifs. Par rapport à d'autres grands constructeurs, je pense que c'est ça, la façon de travailler, la discipline, la loyauté. Ces ingénieurs travaillent pour Honda depuis l'université, et ils seront avec Honda pour toute la vie. C'est assez différent de notre culture, et j'apprends beaucoup."

Enfin, interrogé sur les ingrédients de son excellent départ remarqué lors du GP de Malaisie, il répond : "Je pense que c'est un peu de tout. Un peu de chance, aussi. Parfois, on essaie de remonter, on choisit une trajectoire au premier virage et on ne sait jamais ce qui va se passer devant. Il faut un peu de chance. Après 16 ans en Formule 1, j'ai gagné beaucoup de places, donc ça ne peut pas être que la chance. En partant dernier, c'est un bon entraînement !"

Présentation vidéo du GP de Japon

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