Alonso presse McLaren de choisir son moteur 2018
Tandis que son propre avenir est toujours incertain, Fernando Alonso aimerait que McLaren prenne rapidement une décision quant à sa motorisation pour l'année prochaine, afin de se concentrer au plus vite sur le package 2018
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Alors que la troisième année de collaboration avec Honda est à nouveau très compliquée, McLaren envisagerait un divorce avec le constructeur japonais. Le cap de la mi-saison franchi, l'écurie de Woking ne compte que deux points au compteur et ferme la marche du championnat constructeurs.
Disposer d'un moteur compétitif est non seulement urgent pour McLaren afin de retrouver un niveau digne de son nom en 2018, mais l'équipe sait aussi qu'il s'agit d'une condition impérative si elle espère conserver dans ses rangs Fernando Alonso, dont l'actuel contrat s'achèvera à l'issue de la saison. Après une nouvelle course difficile à Silverstone, où il a connu son septième abandon en neuf Grands Prix après avoir évolué loin des points, le pilote espagnol assure qu'il est prêt à soutenir le choix de motorisation de son écurie, quel qu'il soit, mais que celui-ci doit désormais être fait rapidement.
"C'est à eux de voir, mais vraiment, plus tôt l'on prend une décision et meilleure est la préparation que l'on peut avoir pour l'année suivante, donc j'imagine qu'ils vont essayer de prendre une décision tôt", insiste Fernando Alonso. "Évidemment, je soutiendrai toute décision qu'ils prendront. Pour moi, pour l'équipe, il y a la Hongrie dans quinze jours. C'est une bonne opportunité, c'est la réalité. Le reste, ce sont des rêves."
Le moteur, seul fautif
Le double Champion du monde n'a aucun doute quant au fait que l'unique point faible du package McLaren est représenté par l'unité de puissance Honda. Au point d'imaginer que la MCL32 serait capable de se battre aux avant-postes si elle disposait d'un bloc Mercedes ou Ferrari ? "Qui sait", répond Alonso. "C'est difficile d'imaginer différentes combinaisons de voitures et de moteurs, etc, mais je pense que nous avons clairement identifié ce qu'il nous manque, donc si nous pouvons améliorer ça, nous pouvons être compétitifs. Mais ce n'est vraiment pas pour un avenir proche, donc nous devons regarder la réalité, et cette réalité, c'est que la Hongrie constitue une bonne opportunité pour nous dans quinze jours. J'espère donc que nous pourrons faire mieux là-bas."
Parti depuis la dernière place sur la grille de départ à Silverstone, après avoir à nouveau écopé de lourdes pénalités moteur (30 places), l'Espagnol a finalement abandonné au 32e tour suite à un problème de pompe à essence suspecté sur l'unité de puissance Honda. Un abandon qu'il a moins mal vécu que d'autres, considérant qu'il n'était de toute manière pas en mesure de se battre pour une place dans le top 10.
"C'est une période difficile", rappelle-t-il. "Malheureusement, nous avons rencontré un nouveau problème. Une pompe à essence, je crois, qui je l'espère n'a pas endommagé le moteur que nous pourrons utiliser à l'avenir. C'est un week-end difficile, et à suivre un groupe de voitures, c'était une course difficile."
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