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Alonso ne prend aucun plaisir à voir Ferrari en difficulté

Même s'il avait quitté la Scuderia Ferrari avec la conviction qu'elle ne serait pas capable de se battre pour le titre à court terme, Fernando Alonso insiste pour dire qu'il ne tire aucune satisfaction des difficultés de Maranello.

Fernando Alonso, McLaren lors de la parade des pilotes

Photo de: XPB Images

Fernando Alonso, McLaren MP4-31 et Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Fernando Alonso, McLaren sur la grille
Le vainqueur Fernando Alonso, Ferrari F138
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren in parc ferme
Fernando Alonso, McLaren fête son 35e anniversaire avec un gâteau de son équipe
Fernando Alonso, Ferrari et Felipe Massa, Ferrari se consolent dans le parc fermé
Fernando Alonso, McLaren MP4-31

Ferrari avait joué l'épouvantail en 2015 en empêchant Mercedes de remporter trois des 19 Grands Prix du calendrier. Même si de tels résultats étaient évidemment loin des standards et du palmarès de l'écurie italienne, la saison passée semblait être celle d'un renouveau technique et sportif après plusieurs années compliquées.

Mais, alors qu'elle semblait démarrer 2016 sur les chapeaux de roues, la structure de Maranello, à mi-saison, n'a remporté aucune victoire et est désormais bien loin de de la marque à l'Étoile et semble même dorénavant derrière Red Bull dans la hiérarchie.

En plus de ces difficultés sportives, la coulisse est agitée par des rumeurs et le départ de James Allison, directeur technique châssis, qui semble être à la fois la conséquence de problèmes personnels mais aussi de divergences avec le management actuel de l'équipe.

Dans ces conditions, et même s'il ne dispose pas d'un baquet compétitif, Fernando Alonso est l'homme vers lequel les regards se tournent. L'Espagnol a quitté Ferrari fin 2014, deux ans avant la fin de son contrat, avec le sentiment que la Scuderia serait incapable de jouer le titre à court voire moyen terme. Mais il n'en tire aucune satisfaction.

"J'avais raison, parce que je sentais que j'avais raison en 2014", a-t-il expliqué. "J'avais deux années de plus [dans mon contrat] chez Ferrari mais je pensais que j'avais raison de partir."

"Qu'importent leurs résultats en 2015, 2016 ou dans le futur... mon passage là-bas a été fantastique et je voulais m'en aller avec ce sentiment fantastique. Mais chaque année, il y avait plus de stress, parce que vous ne gagnez pas et on dirait que c'est de votre faute."

"Maintenant, ce n'est pas un soulagement qu'ils ne gagnent pas ou qu'ils aient plus de problèmes. Je ne souhaite aucun problème à Ferrari, parce que c'est une équipe que je porterai toujours dans mon cœur."

Le mois d'octobre marquera les 10 ans du deuxième et dernier sacre mondial d'Alonso en Formule 1. Son retour chez McLaren ne lui a pas encore permis d'envisager mieux qu'un top 5 mais il croit toujours en son équipe.

"Au niveau de mes espoirs pour un troisième titre, il faut piloter pour Mercedes ou pour McLaren-Honda dans le futur, c'est mon opinion. C'est le sentiment que j'avais [en prenant] cette décision."

Avec Jamie Klein

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