Alonso - "On a des vaisseaux spatiaux mais pas d'informations !"

Une nouvelle fois contraint à l'abandon pour un souci technique, alors que son coéquipier Jenson Button a terminé à la porte des points, Fernando Alonso a critiqué le règlement sur les conversations radio.

Fernando Alonso, McLaren

Photo de: McLaren

Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31, contraint à l'abandon
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Jenson Button, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Jenson Button, McLaren
Jenson Button, McLaren

Le pilote McLaren a été rappelé par son stand pour abandonner à une dizaine de tours de l'arrivée, après avoir dû céder face à Button puis à plusieurs autres pilotes et perdre tout (très mince il est vrai) espoir de marquer des points. Il s'agit du quatrième abandon en sept courses disputées pour lui [forfait à Bahreïn] qui n'a inscrit des points qu'à deux reprises cette saison.

Nous avons eu un problème de boîte de vitesses, c'était de pire en pire et nous avons décidé d'abandonner pour ne pas endommager l'unité de puissance”, a expliqué l'Espagnol interrogé par Sky Sports F1. “Nous étions hors des points de toute façon.”

Au passage, le double Champion du monde a égratigné le règlement limitant les conversations radio entre le pilote et son équipe – lesquelles ont également énervé Lewis Hamilton à Bakou... alors que pour Kimi Räikkönen chez Ferrari, le message de laisser passer son équipier Sebastian Vettel est bien passé – et l'a chagriné lui aussi, mais ceci est une autre histoire.

Je pense que depuis le début, cette règle n'a pas de sens”, a réagi Alonso, qui n'a pu discuter de son problème avec son équipe afin d'essayer, si pas de le résoudre, au moins de le gérer. “Il nous ont donné un vaisseau spatial avec toute la technologie que nous avons, mais nous n'avons pas d'informations ! C'est difficile de savoir ce qui arrive à la voiture exactement, mais peut-être que nous pourrons résoudre ça à l'avenir.”

La quantité de temps qu'on passe sur l'accélérateur ici, ou au Canada...

Jenson Button, 11e du GP d'Europe

Jenson Button, pour sa part, a donc échoué à la porte des points au classement mais à une vingtaine de secondes quand même de Felipe Massa, qui a inscrit celui de la dixième place. À écouter sa réaction après l'arrivée, l'Anglais n'a pas ménagé sa peine mais cela ne lui a pas suffi sans le coup de pouce qu'aurait été un éventuel problème pour l'un des pilotes qui le précédaient.

J'ai pris du plaisir”, a déclaré le Britannique, sans aller jusqu'à ajouter que c'était déjà ça, lui aussi au micro de Sky. “Je suis parti 19e, je me suis battu, j'ai tout donné... En partant 11e, nous aurions probablement fini 11e. Battre Williams, c'est beaucoup nous demander pour l'instant, surtout sur un tel circuit.”

J'ai apprécié cette course, je me suis bien battu, la voiture fonctionnait bien. Nous avions peu d'appui et cela semblait bien fonctionner. Le pneu prime [tendre] fonctionnait bien aussi. Il ne faut jamais abandonner.”

Au contraire de Sebastian Vettel par exemple, Button n'a pas semblé convaincu par le circuit de Bakou qui marquait selon lui un recul en matière de sécurité par rapport aux standards de la F1.

La quantité de temps qu'on passe sur l'accélérateur ici, ou au Canada...”, a-t-il fait remarquer après la course. “Nous allons nous rendre sur un circuit plus équilibré [l'A1-Ring en Autriche, dans deux semaines], puis ce sera à domicile.”

À Silverstone, oui, où le temps passé à pleine charge n'est pas rien non plus...

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