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Alonso - On me parlera encore de l'année sabbatique en janvier

Fernando Alonso sort d'une des pires saisons de sa carrière au volant d'une McLaren MP4-30 loin des meilleures voitures.

Fernando Alonso, McLaren

Photo de: McLaren

Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Jenson Button et Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren avec sa petite amie Lara Alvarez
Fernando Alonso, McLaren Honda
Eric Boullier et Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren Honda
Fernando Alonso, McLaren MP4-30 à l'arrêt en piste
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren

Le pari de rejoindre McLaren-Honda pour la période 2015-2017 n’a pas commencé de la meilleure des manières pour l’Espagnol qui a subi les affres d’une unité de puissance peu performante et très peu fiable.

Interrogé par le site Internet Top Gear, le double Champion du Monde est une nouvelle fois revenu sur cette saison difficile, affirmant qu’il a pu en tirer du positif.

"Nous avons appris de ça, nous restons unis et nous travaillons en harmonie. Ça a été la chose positive cette année et la négative a été les résultats. Il y a des parties de vous qui sont toujours en apprentissage. C’est ce qui s’est passé cette année."

"La manière dont l’équipe a répondu aux difficultés était très inspirant, et j’ai beaucoup appris. La culture japonaise est un petit peu différente. Je ne blâme personne, et dès le premier jour l’équipe a compris le défi."

L'imbroglio de l'année sabbatique

En toute fin de saison, à Abu Dhabi, Ron Dennis avait agité le paddock en expliquant qu’une année sabbatique pour Alonso était potentiellement envisageable en 2016, si la voiture produite ne s’avérait pas performante dès les premiers essais.

Quand il lui est demandé s’il sera au GP d’Australie, l’intéressé répond : "Oui. La discussion a été lancée par Ron [Dennis] le vendredi [du GP de Singapour], et le samedi il a dit le contraire, mais évidemment plus personne n’écoutait."

"J’ai parlé à Ron le vendredi. Il a dit : "Je vais clarifier". J’ai démenti le vendredi, le samedi et le dimanche, et je suis sûr que je répondrai aux mêmes questions en janvier."

Il assure cependant ne pas être frustré par les médias : "Je sais que certains messages et certaines directions sont plus attractives que d’autres, et vous devez faire avec."

"Vous savez vous-mêmes ce que vous cherchez, ce que vous dites et ne dites pas, et ce que les autres gens disent et ne disent pas. Quand il y a des questions ou des polémiques autour de vous, et que vous savez qu’elles ne sont pas vraies, vous devez les arrêter."

Au Brésil, "j'ai apprécié toutes les blagues" sur Twitter

Les médias, sociaux cette fois, ont donné une résonance toute particulière à la panne que Fernando Alonso a connu lors des qualifications du GP du Brésil, quand il s’est assis dans une chaise d’un commissaire de piste pour se mettre en position de bronzage.

"[C’était] une tribune différente. Pour moi tout seul. Je n’ai pas vraiment fait attention, à ce moment-là. Plus tard dans l’après-midi, j’ai apprécié toutes les blagues. Avec les médias sociaux, je ne sais pas pourquoi c’est devenu quelque chose d’aussi grand."

Pour 2016, l’écurie McLaren-Honda s’est montrée optimiste assurant qu’un gain de deux secondes au tour était possible : "Je suis d’accord avec ça," déclare Alonso. "Peut-être même plus que ça. Mais tout le monde va progresser entre une demi-seconde et une seconde. C’est la progression normale que les équipes de pointe peuvent avoir tout au long de l’hiver."

"Pour nous qui sommes à deux secondes du rythme, nous devons faire bien plus que cela, et l’unité de puissance sera la principale chose pour débloquer ce potentiel. Des changements radicaux au niveau de l’unité de puissance, au niveau du design et de la philosophie, nous connaissons le déficit dans les lignes droites. Toutes les solutions que nous avons identifiées apporteront de gros progrès au niveau du temps au tour."

Plus de puissance et de liberté en 2017

La question du règlement 2017 lui a de nouveau été posée, avec une réponse qui ne varie pas : "[Je voudrais] de plus gros moteurs. Plus de puissance. Peut-être plus d’aéro. Plus de liberté pour les équipes de développer, et plus d’essais."

"C'est la F1 comme il y a 10 ans, qui est parfois perçue comme plus chère, ce dont je doute puisque la technologie actuelle – les simulateurs par exemple – augmentent les coûts. Si certaines équipes ne peuvent pas s’offrir des tests, eh bien c’est naturel, c’est un sport."

Sur son avenir au-delà de 2016, il ne se projette pas : "Vous devez être très ouvert à toute possibilité. Actuellement, je pense que c’est trop loin… nous verrons ce qui arrive dans 18 mois, si nous avons atteint les objectifs ou non et quelles sont les motivations pour continuer en F1."

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