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Alonso ne pilote plus "comme un enfant" avec les nouvelles F1

En dépit des difficultés rencontrées par McLaren-Honda durant les essais hivernaux, Fernando Alonso trouve au moins un motif de satisfaction : le défi proposé aux pilotes par les nouvelles F1.

Fernando Alonso, McLaren MCL32

Fernando Alonso, McLaren MCL32

LAT Images

Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren, avec les médias
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17
Kevin Magnussen, Haas F1 Team
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17

Comme toute son équipe, Fernando Alonso a vécu deux semaines d'essais éprouvantes à Barcelone, où McLaren-Honda a perdu énormément de temps dans sa préparation, essentiellement en raison des problèmes de fiabilité non résolus de son motoriste japonais.

Malgré une expérience limitée au volant de la MCL32 qu'il est loin d'avoir pu pousser à la limite, le double Champion du monde se félicite au moins d'une chose : les F1 2017 nées de la nouvelle réglementation imposent un défi à la hauteur de ses attentes. Entre l'adhérence beaucoup plus importante et les nouveaux pneus qui produisent une dégradation moindre qu'auparavant, l'Espagnol pense y trouver son compte.

"La manière dont on attaque les virages et la manière dont on ressent le grip ont été une bonne surprise", explique-t-il. "Pouvoir piloter comme on le veut et pas comme un enfant parce que les pneus ne surchauffent pas, c'est la meilleure manière de ressentir une Formule 1. C'était amusant de piloter de nouveau librement. Maintenant, nous devons être aussi rapides que les autres en ligne droite."

Les essais de Barcelone ont confirmé que les F1 2017 avaient le potentiel pour devenir les plus rapides de l'Histoire, et Alonso n'est pas le seul à apprécier l'exigence de ces monoplaces désormais plus larges et plus spectaculaires, dotées de davantage d'appui aérodynamique.

"Si on va plus vite, c'est toujours plus spectaculaire", se réjouit ainsi Nico Hülkenberg chez Renault. "Si vous passez à fond dans le virage 3 [à Barcelone], c'est un truc d'enfer. C'est assez extraordinaire. C'est difficile à comprendre pour le public et pour vous [les médias]. Vous ne connaissez pas cette sensation. C'est vraiment super."

Un "soulagement" pour Magnussen

Le changement de réglementation a également impliqué cette année l'arrivée de nouveaux pneus Pirelli, plus larges et générant bien plus de grip. La philosophie a également changé concernant les mélanges de gomme, et la gestion pneumatique devrait ainsi poser moins de problèmes que ces dernières années. En course, les pilotes devraient pouvoir attaquer davantage.

"C'est un très grand soulagement de pouvoir attaquer, et d'attaquer vraiment fort sur un tour mais aussi au-delà", ne cache pas Kevin Magnussen. "Les pneus ont de la dégradation. Mais même quand ils se dégradent, ils ont tellement d'adhérence que l'on peut encore vraiment attaquer fort. C'est donc bien plus amusant comme pilotage selon moi."

"Sur un tour, c'est très amusant, vraiment impressionnant à piloter. Et sur une distance de course, c'est bien plus fun car on sent que l'on va vite. Avec les anciennes voitures, c'était parfois embarrassant d'aller si lentement, il y a certains virages entre lesquels on n'étaient même pas à fond sur l'accélérateur, même si c'était tout droit. C'était horrible. C'est complètement différent, beaucoup mieux."

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