Alonso ressent "encore un peu de douleur"
Après avoir reçu le feu vert médical de la FIA, Fernando Alonso a retrouvé ce matin le cockpit de sa McLaren-Honda.
Photo de: XPB Images
Un mois après son spectaculaire accident à Melbourne, Fernando Alonso a pu retrouver ses sensations, malgré une douleur encore présente, mais visiblement supportable. Et pour cause, l’Espagnol n’est en réalité pas totalement remis, avec une côté toujours cassée.
"Je me sens bien", assure Alonso. "La voiture m’a manqué ces 26 derniers jours et je suis heureux d’être de retour. Même si nous ne sommes pas super compétitifs, j’aime ce que je fais et j’aime être dans cette voiture. Il y a encore un peu de douleur car une côte n’est pas complètement guérie, c’est encore un peu fracturé, c’est normal mais c’est une douleur qui peut se gérer en course, j’imagine."
En dépit de la fracture encore présente et de la douleur, le double Champion du monde n’a pas opté pour une protection supplémentaire. "J’essaie juste d’être un peu plus prudent avec les mouvements que je fais quand je m’installe dans la voiture et que j’en ressors, pour ne pas faire un mouvement qui brisera à nouveau la côte", précise-t-il.
"Avec les baquets et le confort que nous avons, nous sommes très à l’étroit, donc c’est parfait pour le corps, c’est la meilleure chose. Il n’y a pas de mouvement du tout. Mais c’est une Formule 1, donc c’est assez rigide. On ressent chaque bosse et chaque vibreur, c’est la pire chose. Mais je suis heureux et prêt à courir."
Jeudi, le pilote McLaren a reçu l’autorisation de piloter uniquement pour la première séance d’Essais Libres, à la suite de laquelle il a de nouveau dû rendre visite aux médecins de la FIA ce vendredi matin. Ces derniers ont donné leur accord pour qu’Alonso participe à l’intégralité du week-end.
Pressions trop élevées
De retour aux affaires, l’Espagnol a pu se concentrer sur l’habituel travail d’évaluation et de récolte de données du vendredi. Comme plusieurs autres pilotes, notamment Romain Grosjean, il a pu constater que les pressions de pneus imposées par Pirelli posaient un véritable problème quant au comportement de la monoplace.
"Ce sont les mêmes pour tout le monde donc nous devons simplement nous adapter", relativise Alonso. "Mais je cours ici depuis onze ou douze ans, et le niveau d’adhérence et les pressions sont trop élevés. Mais quand les autres sont deux secondes devant, on ne peut pas dire grand-chose. Nous devons d’abord être 2,5 secondes plus rapides et ensuite nous verrons si la pression des pneus est trop élevée ou non."
Douzième puis onzième dans les deux séances du jour, il sait en tout cas sur quels points travailler pour tenter de signer un bon résultat dimanche.
"Nous devons nous concentrer un peu sur l’équilibre sur piste sèche. Nous n’étions pas complètement heureux de l’équilibre, nous manquons un peu de traction et de grip à l’arrière. En vue de la course, nous devons changer quelque chose dans la voiture pour être un petit peu plus compétitifs."
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