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Alonso : Les rivaux d'Hamilton n'exploitent pas sa "faiblesse"

Fernando Alonso estime que le sextuple Champion du monde Lewis Hamilton possède des "points faibles" qui "n'ont pas encore été exploités".

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Fernando Alonso, McLaren MCL33

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Dans une interview exclusive pour F1 Racing, Fernando Alonso, qui a été l'équipier de Lewis Hamilton chez McLaren en 2007, est revenu sur les succès récents du Britannique, désormais six fois Champion du monde. L'Espagnol, double vainqueur des 24 Heures du Mans et Champion du monde d'Endurance, en plus de ses deux couronnes mondiales en Formule 1, a quitté la discipline reine en fin d'année passée. 

Il juge qu'Hamilton a "élevé son niveau lors des deux dernières années", avant d'ajouter : "Surtout en 2019, lorsque la voiture n'a pas été aussi dominatrice que lors des autres saisons. S'il ne peut pas gagner, c'est un second très proche ; il n'est pas à 20 secondes derrière, ce qui se passe avec Valtteri [Bottas, l'actuel équipier d'Hamilton]. Lors d'un week-end où la voiture n'est pas aussi compétitive, Bottas est cinquième ou sixième, ou à une minute, mais ce n'est pas le cas de Lewis. Il a fait un pas en avant, il est plus compétitif, plus préparé. Il a encore des points faibles qui n'ont pas encore été exploités ; personne n'appuie dessus, sur cette faiblesse."

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Et quelle est cette faiblesse ? "Si vous étudiez la saison de Lewis, il y a toujours une tendance commune. Il débute l'année lentement et personne n'en tire avantage. Nous nous sommes tous excités sur l'idée que ce serait l'année de Bottas [en 2019], mais ça n'a pas été le cas. Ça serait bien de se battre contre lui [Lewis] dans une vraie lutte. Peut-être que ses points faibles ne sont pas réels et que tout est calculé, mais ça serait bien de le découvrir."

"Quand vous avez un bon package, que les autres se crashent et que vous augmentez votre avance au championnat, tout semble calme", explique celui qui avait échoué à battre le rookie Hamilton chez McLaren en 2007, au sortir de ses deux titres mondiaux. "Si vous n'avez qu'un point d'avance ou êtes dix points derrière, le stress est différent. Les erreurs sont différentes et vos communications radio sont différentes. Il faut voir [Hamilton] quand il a la pression."

Avec Alex Kalinauckas 

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