Alonso est "triste" mais a toujours des rêves en F1

Une fois de plus trahi par l'unité de puissance Honda, le pilote espagnol n'a même pas pu prendre le départ du Grand Prix de Russie.

Fernando Alonso, McLaren

Photo de: LAT Images

Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Une Grid Girl tient le panneau de Fernando Alonso
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32

Alors qu'il n'a toujours pas vu le drapeau à damier cette année, Fernando Alonso n'a même pas pu prendre le départ du Grand Prix de Russie. Victime de soucis électroniques durant le tour de formation, une nouvelle fois liés à l'unité de puissance Honda, le pilote McLaren a vu sa MCL32 s'immobiliser à l'entrée de la voie des stands.

Après avoir regagné son garage à pied, trahi par l'ERS du bloc japonais, l'Espagnol a assisté à la course en spectateur, impuissant face à une situation forcément délicate à vivre.

"C'est triste, mais il n'y a rien que je puisse faire", déplore-t-il. "Dès que nous avons débuté le tour de formation, nous n'avions pas la puissance normale. Ils m'ont demandé de changer certaines choses sur le volant pour essayer de récupérer l'ERS, mais il n'y avait rien à faire et, à la fin du tour, la voiture s'est arrêtée. Nous n'avons même pas pu prendre le départ de la course."

"Je me sens mal. Nous voulions tous être là, mais ça arrive. C'est le sport. Quand on est ici, on veut courir, que peut-on faire ? Ça ne dépend pas de moi. J'espère qu'ils [Honda] pourront régler ça aussi rapidement que possible, car nous n'avons pas terminé une course cette année, et nous n'avons même pas pu participer à celle-ci, donc il y a des choses à améliorer."

Pour McLaren-Honda, il s'agit de la deuxième course consécutive où une des deux monoplaces ne peut pas prendre le départ, puisque Stoffel Vandoorne avait vécu pareille mésaventure à Bahreïn.

"Je partage la frustration de Fernando", regrette Éric Boullier, directeur de la compétition de McLaren. "Ce n'est pas acceptable de débuter pour la deuxième fois consécutive un Grand Prix avec seulement une voiture, et nous devons corriger ça immédiatement. Il est naturellement déçu, mais les choses vont s'améliorer."

Première parenthèse à Indianapolis

Pour Alonso, un nouveau chapitre s'ouvre, puisqu'il s'envole dès à présent pour les Etats-Unis, où il effectuera ses premiers essais en IndyCar mercredi prochain, pour préparer sa participation aux 500 Miles d'Indianapolis. Mais pas question de reléguer la Formule 1 au second plan.

"C'est bien d'avoir Indy dans la tête maintenant, il y a beaucoup d'autres projets, dont l'école de karting, qui m'occupent", explique-t-il. "Mais ma vie et mes rêves sont en Formule 1. J'ai toujours été en Formule 1. Il faut trouver comment améliorer la situation."

"Ça fait mal, parce qu'on se prépare pendant tout l'hiver pour cette nouvelle réglementation. Mais là, après les premières courses, on ne s'attendait pas à jouer le podium."

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