Alonso domine Vandoorne : "Je suis à mon meilleur niveau"
Fernando Alonso se nourrit sans limite de la domination qu'il inflige à son coéquipier depuis le début de la saison, estimant être à son meilleur niveau en termes de pilotage.
Fernando Alonso, McLaren MCL32, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Glenn Dunbar / Motorsport Images
Ne manquant jamais de souligner les efforts qu'il fournit au volant depuis le début de la saison, en dépit de l'absence de point marqué jusqu'à présent, Fernando Alonso estime que l'écart de performance entre Stoffel Vandoorne et lui témoigne du fait qu'il est à son meilleur niveau.
Les deux pilotes McLaren doivent composer avec une monoplace qui peine à lutter pour les points, du fait des difficultés récurrentes de Honda en matière de fiabilité et de performance. Dans ce contexte, la domination de Fernando Alonso en ce qui concerne la lutte interne est nette, que ce soit en qualifications ou en course. Stoffel Vandoorne ne s'est par exemple extrait qu'une seule fois de la Q1 à ce jour. Pour Alonso, ces résultats démontrent à quel point son investissement est conséquent, et appuient l'idée qu'il se fait d'être à son meilleur niveau.
"Je pense que je n'ai jamais connu un début de saison comme cette année en termes de compétitivité ressentie dans la voiture", assure le double Champion du monde. "Je n'ai jamais débuté une année avec une différence comme cette saison avec mon coéquipier, et c'est un coéquipier qui a gagné dans toutes les autres catégories, où les voitures sont identiques, alors qu'en Formule 1… J'ai une très bonne référence, vous savez. Sans aucun doute, je suis probablement à mon meilleur niveau, donc ça va pour garder la motivation et la faim de succès, en dépit des résultats, car on le sait et on le sent quand on est dans une très bonne période de sa carrière sur le plan du pilotage."
À 35 ans, le pilote espagnol est plus proche de la fin de sa carrière que du début, mais ce n'est selon lui pas un facteur qui peut le placer sur le déclin, au contraire.
"On apprend de nombreuses choses au cours d'une carrière", souligne-t-il. "Si je courais contre moi-même il y a dix ou quinze ans, je serais probablement aussi rapide. Mais on fait des petites erreurs ici et là, parfois on sur-conduit. Ça permet de savoir quand il faut attaquer, quand il faut être un petit peu plus conservateur, à quel point il faut être précis pour un arrêt au stand, quelles sont les techniques pour économiser du carburant, les départs, la préparation des qualifications, la préparation des pneus."
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