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Alonso veut une liberté totale dans le choix des pneus

Fernando Alonso, McLaren Honda

Fernando Alonso, McLaren Honda

McLaren

Fernando Alonso, McLaren MP4-30 bloque une roue au freinage
Fernando Alonso, McLaren Honda et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren MP4-30
Fernando Alonso, McLaren Honda passe sous le drapeau à damiers
Fernando Alonso, McLaren Honda

Fernando Alonso a des envies de liberté. Après avoir critiqué à plusieurs reprises les restrictions en matière d’essais privés, qui laissent certaines équipes comme McLaren-Honda avec "les mains liées", le double Champion du Monde milite pour une liberté totale du choix des pneumatiques. 

A ce jour, Pirelli sélectionne seul les deux types de composés à utiliser pour chaque week-end de Grand Prix. Le manufacturier italien, travaillant sur des propositions du Groupe Stratégique, envisage toutefois de mettre en place un système de wild-card, pour permettre aux équipes d’effectuer leur propre choix sur certaines courses, éventuellement dès 2016. 

Tandis que la firme de Milan insiste sur l’aspect sécuritaire pour garder la main sur la majeure partie du choix des composés, Alonso souhaiterait que l’ouverture aille plus loin. 

"Je crois que si nous avons un nombre limité de trains de pneus pour toute la saison, peut-être 20 durs, 20 mediums, 20 tendres et 20 supertendres, on peut choisir soi-même quels pneus utiliser à chaque Grand Prix", insiste l’Espagnol. "Peut-être qu’il y a certains circuits où l’on n’est pas dans le même domaine que nos concurrents, peut-être que l’on peut prendre plus ou moins de risques. Je crois que ça pourrait fonctionner."

Moins de restrictions pour plus de différences

Alonso rappelle ainsi le passage de Michelin en F1 dans les années 2000, lors duquel le manufacturier clermontois pouvait s’adapter aux demandes de ses différentes équipes. 

"Ce n’est pas nouveau : avec les pneus Michelin, je crois que nous avions tous des composés différents. McLaren avait ses composés, Renault avait ses composés, peut-être plus tendres à l’avant, ou plus rigides, avec une répartition du poids différente. Désormais nous avons les mêmes limitations de carrossage, les mêmes limitations de répartition du poids, les mêmes limitations de pneus. C’est ainsi actuellement."

Le point de vue d’Alonso sur la question des pneumatiques n’est pas marginal, puisque plusieurs voix abondent dans le même sens. C’est notamment le cas du directeur de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene. 

"Concernant les pneus, je rêve du jour où les équipes pourront choisir leurs propres composés. Alors la F1 sera un peu plus intéressante", assure l’Italien.

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