Alpine juge "lamentable" la fin du GP d'Italie sous Safety Car

Pour Alan Permane, directeur sportif d'Alpine, la situation de la fin de Grand Prix d'Italie n'est "pas acceptable" même s'il estime que changer les règles sur le Safety Car pourrait déboucher sur des "conséquences inattendues".

La Formule 1 doit-elle mettre en place des procédures spéciales pour empêcher les fins de course sous Safety Car ? Après le Grand Prix d'Italie 2022, qui a été la dixième épreuve de l'Histoire du Championnat du monde à aller à son terme sous régime de voiture de sécurité, la discussion a en tout cas été relancée.

Neuf mois après Abu Dhabi 2021, où la direction de course n'a pas respecté le règlement afin d'offrir un dernier tour sous drapeau vert qui s'est avéré décisif pour l'attribution du titre mondial, le constat est clair : les écuries et les instances ont échoué à parvenir à un accord pour qu'il existe un véritable cadre réglementaire sur le sujet. Dans ces conditions, la fin de course de Monza, aussi frustrante a-t-elle pu être vécue par une partie des fans et des observateurs, était donc à la fois licite et surtout possiblement destinée à se répéter en pareilles circonstances.

D'aucuns, à l'image de Christian Horner, directeur de Red Bull, ont estimé qu'il aurait fallu que le drapeau rouge soit brandi pour permettre de donner à la course une fin sous drapeau vert, en dépit du fait que l'interruption de course est une mesure avant tout sécuritaire et non de spectacle. Faut-il donc aller jusqu'à en faire une nouvelle règle ?

Pour Alan Permane, le directeur sportif d'Alpine, c'est une piste intéressante, surtout après une fin de course qu'il a jugée "lamentable" pour les fans. "C'est déjà arrivé, nous l'avons fait à Bakou l'année dernière, et c'était bien", a déclaré Permane, faisant référence à l'interruption de la course à deux tours du drapeau à damier lors du GP d'Azerbaïdjan (après l'accident en pleine ligne droite de Max Verstappen suite à une crevaison), qui avait ensuite été terminée sous drapeau vert après un nouveau départ arrêté.

"Je suppose que vous pouvez écrire cela dans le règlement. Ça n'a pas l'air fou. Je suis sûr qu'il y aura quelque chose que nous n'aimerons pas à ce sujet, mais après tout, nous sommes ici pour faire le spectacle. Et [l'arrivée à Monza] n'était clairement pas acceptable. Ce n'est pas du tout une arrivée idéale, personne ne veut finir sous voiture de sécurité. C'est lamentable pour les fans. Nous ne nous sommes pas montrés sous notre meilleur jour, c'est sûr."

Toutefois, le technicien britannique n'appelle pas à un changement réglementaire immédiat mais à travailler avec ce qui est déjà en place : "Peut-être que nous n'avons pas besoin de réagir de façon impulsive en disant que chaque fois qu'il y a une voiture de sécurité à moins de 50 km de l'arrivée ou autre, il faut agiter un drapeau rouge. Peut-être que nous devons simplement nous assurer que nous avons les bonnes procédures pour les voitures de sécurité, et que nous travaillons pour essayer de les rendre plus rapides."

"Le problème, c'est qu'avec les voitures de sécurité plus tard dans la course, vous avez ces voitures à un tour. Nous avons eu des discussions sans fin sur la façon d'améliorer cette situation, et il y a assurément de nombreuses conséquences inattendues à la modification de cette procédure."

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