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Andretti estime que la F1 aurait dû suivre l'IndyCar sur l'appui aéro

Le Champion du monde 1978, Mario Andretti, estime que la Formule 1 aurait dû suivre la route de l'IndyCar lors de l'introduction des nouvelles règles, en 2017.

Takuma Sato, Rahal Letterman Lanigan Racing Honda

Photo de: Phillip Abbott / Motorsport Images

Mario Andretti, Andretti Autosport team owner
Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 mène au départ
Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari SF71H fête sa victoire
Marco Andretti, Herta - Andretti Autosport Honda
Charles Leclerc, Sauber C37
Lance Stroll, Williams FW41
Mario Andretti
Sébastien Bourdais, Dale Coyne Racing with Vasser-Sullivan Honda
Mario Andretti

Le championnat nord-américain a lancé cette saison de nouvelle monoplaces, avec un look plus agressif et surtout beaucoup moins d'appendices aérodynamiques que lors des trois années précédentes, lorsque Chevrolet et Honda développaient leurs propres kits aéro.

La nouvelle monoplace a été accueillie à bras ouverts par l'ensemble des observateurs, que ce soit au niveau de son apparence, ou de son coût, en forte diminution pour les équipes. Lors de la première manche de la saison, à St. Petersburg au début du mois, on a pu assister à un record de manœuvres de dépassement dans l'Histoire de l'épreuve.

En Formule 1, la direction opposée a été prise, avec beaucoup plus d'appui aérodynamique depuis 2017, et le Grand Prix d'Australie de ce week-end a vu cinq dépassements en dehors du premier tour, et aurait poussé Max Verstappen à "éteindre sa télé" s'il avait été spectateur. Pour Mario Andretti, la Formule 1 a loupé une opportunité en créant son nouveau règlement technique.

"Je pense que l'IndyCar et le management ont fait un très bon travail en modifiant quelques choses", explique-t-il à Motorsport.com. "Ils font les bonnes choses au niveau aérodynamique et aussi en revenant à un look plus pur pour une monoplace. Malheureusement, les voitures de l'an dernier commençaient à ressembler à des prototypes avec tous les ailerons et toutes les "merdes" fixées dessus, mais ce qu'ils ont fait [cette année], je pense que c'est ce que la F1 a loupé."

Le vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis 1969 explique par exemple que l'IndyCar conserve un niveau de grip suffisant (la preuve avec le record de la piste à St. Petersburg signé par Jordan King), mais permet d'avoir des batailles plus disputées, le fond-plat générant la majorité de l'appui (jusqu'à 66% de l'appui total).

"Ils ont réduit l'appui, mais en en gardant avec l'effet de sol, qui ne crée pas de turbulences. Mais avec les ailerons plus petits, vous pouvez rester près de la boîte de vitesses de la voiture de devant, et ensuite dépasser. Je pense que c'est là que la F1 s'est loupée, ils leur ont donné des pneus plus larges, qui augmentent le grip mécanique, et des ailerons plus grands, qui créent plus de turbulences."

"Avec ces ailerons plus grands, ils réduisent encore plus les distances de freinage, ce qui élimine presque l'opportunité de dépasser. Oui vous avez le DRS, dont vous avez encore plus besoin aujourd'hui, mais même avec le DRS vous ne pouvez pas coller à la boîte de vitesses en sortie de virage, et vous ne pouvez pas l'utiliser jusqu'à la ligne droite."

Avec Tom Errington

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