Actualités

Budgets plafonnés : Les top teams "vont brailler comme des cochons"

Gene Haas garde un vocabulaire fleuri pour évoquer une égalisation des teams par le budget, laissant espérer "une foutue chance" de victoire ponctuelle.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10, et le reste du peloton au départ

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10, et le reste du peloton au départ

Charles Coates / Motorsport Images

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group, sur scène
Robert Fearnley, directeur adjoint Sahara Force India F1, Claire Williams, directrice adjointe Williams et Gene Haas, propriétaire Haas F1 Team Team en conférence de presse
Gene Haas, propriétaire Haas F1 Team
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group, Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Gene Haas, fondateur et président, Haas F1 Team regarde l'aileron arrière de la Haas VF-17
Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, et Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1, lors de la conférence de presse
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Gene Haas, propriétaire Haas F1 Team
Arrêt au stand pour Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, au départ

Gene Haas se dit encouragé par tout ce qu’il entend du propriétaire de la F1, Liberty Media, concernant les plans d'avenir pour la discipline, mais demande maintenant à voir du concret.

En tant que jeune équipe dans sa seconde saison en F1, Haas ne figure pas parmi les plus grands générateurs de revenus dans la discipline, ce qui signifie que les investisseurs derrière le projet doivent mettre personnellement plus la main à la poche que d’autres, comme Red Bull.

Gene Haas a toujours su la nature de l’investissement élevée et probablement durable, mais espère que l’avenir proche autorisera plus de possibilités de rentrées financières.

"Je pense que tout est positif, mais qu’il faut maintenant des plans concrets", annonce Haas dans un entretien accordé à Motorsport.com. "Que vont-ils faire ? Ils ont clairement introduit deux courses de plus l’an prochain, ce qui est bon. Ils ont dit beaucoup de choses et il s’agit maintenant de voir lesquelles vont vraiment être soutenues."

"Les équipes seraient très certainement bien plus à l’aise si elles savaient exactement quoi attendre, plutôt que de continuer à espérer que les choses se concrétisent."

Imposer de réduire les dépenses pour compacter la grille ?

Parmi les thèmes en tête de Haas lorsqu’il lance cette tirade, une certaine visibilité sur la nature de possibles plafonnements de budget pour les équipes en F1, qui aideraient clairement les petites équipes à se battre avec des moyens plus proches de ceux que l’on qualifie aujourd’hui de top teams.

"Je pense que cela nous bénéficierait le plus car nous sommes l’une des plus petites équipes et que tout type de limitation budgétaire signifie que les plus gros vont devoir dépenser moins", déclare Haas, qui préfère se poser la question de comment optimiser ses ressources existantes plutôt que de devoir se lancer dans une course à l’armement commercial pour voir son équipe prendre de l’épaisseur.

"On ne peut pas avoir une équipe qui domine année après année", poursuit-il, suggérant que le succès de Mercedes est avant tout celui de l’investissement financier, technologique et humain colossal permis par l’absence de limites. "Il doit y avoir une égalisation pour que les équipes du fond puissent au moins avoir une foutue chance de gagner de temps en temps."

Selon Haas, une limitation des budgets peut être imposée dans le règlement avant la rédaction de nouveaux Accords Concorde, si tout le monde se décide à pousser dans la même direction.

"Comme je l’ai dit, on entend toutes ces choses, et c’est maintenant le moment de faire quelque chose pour voir sortir ça à l’écrit et savoir comment faire des plans ; car l’année prochaine arrive déjà."

Les gros teams "vont brailler comme des cochons !"

L’Américain n’est cependant pas dupe et sait que les teams les plus aisés n’ont guère de raisons de ne pas trainer des pieds sur cette question, même si Zak Brown a récemment fait savoir publiquement le soutien de McLaren à une telle initiative, sans toutefois quantifier sa radicalité.

"Ils vont brailler comme des cochons ! Cela, je peux vous le garantir !" s’amuse Haas. "On regarde les miettes, et si l’on obtient quelques miettes en plus dans notre direction, nous en serons heureux. On sait qu’on est les jeunes nouveaux, mais nous sommes tout de même plein d’espoir quant au fait que la balance peut pencher de notre côté."

"Pour le moment, rien de majeur ne s’est produit. C’est difficile, particulièrement pour une équipe qui débute, car on ne reçoit pas l’argent des colonnes A et B [correspondant aux bonus touchés par d’autres équipes, ndlr] et il faut donc survivre seul pendant quelques années."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Honda ne s'attendait pas à être aussi performant à Mexico
Article suivant Moteurs 2021 : Les écuries "dans le noir" avant une première réunion

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France