Arrivabene - Pour ce qui est de la malchance, Ferrari est en tête
Alors que Ferrari voit revenir Red Bull Racing à grandes enjambées au Championnat constructeurs, Maurizio Arrivabene estime que son équipe cumule plus de malchance qu’aucune autre cette saison.
Photo de: XPB Images
Jusqu’à présent, Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen ont tous les deux été victimes de problèmes de fiabilité. Après dix Grands Prix, l’Allemand se trouve ainsi relégué à 70 points du leader du championnat, Nico Rosberg. Lors des deux derniers week-ends, le quadruple Champion du monde a écopé de deux pénalités, à chaque fois pour un problème de boîte de vitesses. Il a également été contraint à l’abandon en Autriche, victime de l’explosion d’un pneu.
Directeur de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene continue néanmoins de croire que ce n’est qu’une question de temps pour que la chance tourne, et il insiste quant au fait que son équipe n’abandonnera pas prématurément en 2016.
"À ce stade de la saison, si l’on veut dire que nous abandonnons, ce n’est absolument pas correct", prévient-il. "Nous devons être concentrés. En matière de problèmes, de malchance, toutes ces choses-là, nous sommes déjà au sommet en termes de points. J’espère que ce genre de choses va cesser et que nous allons commencer à être meilleurs. Mais dire que nous abandonnons, non, pas du tout."
Continuer à regarder devant
L’Italien persiste à penser que Mercedes est toujours la cible cette saison, même si Red Bull est devenu une menace très claire et l’a prouvé une nouvelle fois le week-end dernier en reprenant pas moins de 18 points à l’écurie de Maranello.
"Le fait que Red Bull soit très performant est une bonne chose pour la F1, c’est bon pour la compétition, pour le spectacle", admet-il. "Je pense toujours que notre cible est Mercedes, et pas Red Bull."
Arrivabene s’appuie notamment sur le fait que, selon lui, il y avait des raisons évidentes pour expliquer les difficultés rencontrées par Ferrari tout au long du week-end à Silverstone.
"C’est simple. Vous savez tous que c’est un circuit où la performance aéro est requise, et nous payons les pots cassés dans ce domaine. L’autre problème est lié à la fiabilité de la boîte de vitesses, et ça a beaucoup pénalisé Sebastian. C’est aussi psychologique. Quand on voit un champion comme Sebastian qui ne pilote pas dans les meilleures conditions, c’est qu’au final ce n’est pas un robot, c’est un être humain."
"[Samedi] j’étais surpris quand quelqu’un a mis en avant la réaction de Sebastian après la défaillance de la boîte de vitesses [lors des Essais Libres 3]. Mais nous ne parlons pas avec des robots, ni avec des ordinateurs, nous parlons à des êtres humains. Pour moi, c’est absolument normal. Dieu merci, nous avons ce genre de réaction."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires